Impact de la sécheresse sur l’Agriculture à Tébessa: Une année agricole difficile.
La wilaya de Tébessa est en état de sécheresse depuis deux années consécutives, ce qui a entraîné une pénurie des réserves d’eau souterraine, ce qui a affecté négativement les quantités d’eau destinées à la consommation et provoqué une crise de l’eau.
Résultat, les prix des produits fourragers prennent leur envol comme à l’accoutumée en pareille circonstance. Au détriment des éleveurs, notamment les petits d’entre eux, incapables de réagir devant la hausse. Aux marchés à bestiaux les ventes ne périclitent pas ou peu d’acquéreur.
A Chéria, El Ogla, Bir El Ater, Thlygene ou encore Bir Mokkadem, l’attente d’un mince espoir, pour que les autorités concernées interviennent pour une éventuelle révision à la baisse des prix des produits fourragers, orge, son et foin…. Il faut dépenser entre 3.400 et 5.000 DA pour pouvoir acheter un quintal de ces produits, autrement le bétail risque d’en subir le prix.
Sur les marchés à bestiaux, la valeur de certaines espèces ovines recule. Les éleveurs veulent liquider à perte une partie de leurs bêtes, faute de pouvoir les entretenir. «Le malheur des uns fait le bonheur des autres» dit l’adage. En effet, le grand bénéficiaire, c’est le boucher, sauf que le prix de la viande rouge d’agneau tient toujours le haut de l’affiche, avec 1.300 DA le kilo. Quand l’hiver s’annonce, il faut déjà penser à reconstituer les stocks en orge, foin et son, une opération coûteuse, en sus de l’autre volet sanitaire, celui-ci.
Pour rappel, l’année dernière a connu le même problème dans la wilaya de Tébessa, qui a provoqué la colère de nombreux habitants qui ont fait exploser des mouvements de protestation en de nombreux points d’approvisionnement au chef lieu et dans des régions voisines, une situation que tout le monde espère ne pas se reproduire cet automne.