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ONU, une assemblée aux multiples facettes : L’intervention du président Algérien, attendue et épiée

Le président algérien s’adresse au concert des nations, non seulement au nom de l’Algérie, mais aussi au nom de l’Afrique, des BRICS et de tous ces pays encore sous le joug colonial. Une mission de la plus haute importance et c’est dire que le rôle de l’Algérie restera toujours tout aussi important du fait d’une politique basée essentiellement sur le respect du droit international. C’est pour toutes ces raisons que le discours du président Tebboune sera suivi scrupuleusement et décortiqué dans les moindres détails.

En prenant part à la 78e Assemblée générale de l’ONU, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune entend réitérer ses multiples déclarations, celle du multipolaire pour expliquer que c’est la seule voie qui permettra aux pays de ne plus dépendre de telle ou telle puissance. L’hégémonie imposée depuis la fin de la deuxième guerre mondiale a atteint ses limites pour devenir obsolète puisqu’elle ne répond plus à la réalité du monde, qui, lui, bouge.
En effet avec les pays émergents, ceux qui ont connu un véritable essor, économique surtout mais aussi démocratique même s’il reste beaucoup à faire sur ce point. De ce fait, avec l’émergence de ces pays, c’est une nouvelle configuration qui s’impose de facto, ce que l’occident ne veut nullement en parler et c’est ce qui met à mal un monde en pleine effervescence d’où des tensions de plus en plus virulentes.
Déjà une guerre est en cours et ne semble nullement s’arrêter en raison de ce raisonnement occidental qui ne reconnaît pas autre droit que ce qui le dicte, c’est-à-dire, une hégémonie qui n’est plus supportable. L’autre guerre qui couve en Indopacifique entre la Chine et les Etats-Unis, n’est qu’une question de temps et d’opportunité, déjà que des tensions s’opèrent au grand jour avec le déploiement de forces chinoises à Taïwan. En Afrique ce n’est guère mieux puisque les pays qui forment le Sahel ne supportent plus la présence française et le font entendre haut et fort d’où une probable guerre qui aura à son tour des conséquences fâcheuses pour la région, sinon pour tout le continent, là aussi c’est une question de temps.
Dans un contexte très aléatoire et où les risques deviennent perceptibles chaque jour, des voix s’élèvent pour dénoncer l’autoritarisme de l’occident et proposent des solutions concrètes sauf que cela ne reçoit aucun écho à cause de privilèges qu’ils doivent sacrifier.
En effet, si cette hégémonie occidentale persiste, c’est avant tout une question d’argent et de pillage des richesses de plusieurs pays, privant ces mêmes pays de tout développement, une attitude qui exacerbe ces pays et surtout leurs populations livrées à la misère et à la famine.
Ces points vont sans doute figurer dans le discours du président Tebboune, lui qui n’a eu de cesse d’en parler lors de ses récents déplacements en terres étrangères. Mieux, ce dernier réitère ses propos avec plus de rigueur, ce qui est en partie respecté par certains et dénoncé par d’autres.
Toutefois, la diplomatie algérienne qui s’est reprise de manière éloquente depuis l’investiture du président Tebboune a sillonné plusieurs capitales à travers le monde, le but étant de faire valoir ce droit, d’abord au respect des pays émergents, mais aussi dénoncer le comportement de certains dirigeants qui ne veulent pas admettre les réalités du terrain à travers l’ensemble de la planète.
Animée par une vision claire qui plaide en faveur d’un équilibre qui reste le seul garant pour une paix juste et durable, le discours du chef de l’Etat algérien dérange surtout les pays expansionniste à l’image d’un Maroc, d’une France et surtout l’entité sioniste qui essaie à travers le revers de certains pays, de créer des zones de tensions, peu importe les conséquences qui en découleront. Il est très dérangeant dans la mesure où il touche de plein fouet toutes ces visées expansionnistes basées sur le non respect du droit international. Les problèmes de la Palestine et du Sahara occidental sont, jusqu’à l’heure ignorés et bafoués par ceux-là même qui évoquent ces droits sauf que cela est devenu des fonds de commerce qui ne paient plus. La guerre qui sévit en Ukraine ne fait plus l’unanimité des citoyens du monde puisque, même si ce droit est évoqué, il est à géométrie variable donc désuet et ne convainc plus personne, ce à quoi, le président algérien dénonce avec clarté et sérieux.
Ce discours tant attendu va faire des heureux puisque le président algérien est en passe de devenir une vraie star de la politique. Ses discours ou ses interventions sont scrutés à la loupe, surtout avec un franc-parler et de ne pas se gêner pour dénoncer une hégémonie qui ne fait plus recette. Même les politiques sionistes le suivent de très près et reconnaissent en lui une force avec qui il faut compter. L’avantage du président algérien, c’est qu’il dit vrai et ne transige pas dans les principes qui régissent le monde, témoins toutes ces reconnaissances des grandes puissances qui prennent acte de tout ce qui se dit en Algérie.
Ce dernier ( Le président algérien) fort de ses engagements, d’abord au niveau national en réformant toutes les institutions publiques pour les mettre à niveau, font de lui un interlocuteur sérieux et écouté par la communauté internationale, c’est un gage qui lui donne un crédit auprès de tous ses partenaires, mais aussi à l’extérieur puisque le chef de l’Etat algérien entend remettre de l’ordre dans les relations internationales. Sa voix est par conséquent très écoutée car il ne se gêne pas pour mettre les points sur les « I » et les barres sur les « T » sans trop d’efforts, une attitude qui n’est pas sans nous rappeler un certain Boumediene qui a bouleversé les Nations Unis en 1972 en mettant en exergue un nouvel ordre économique mondial. Les images qui sont souvent reprises sur les réseaux sociaux montrent un président algérien, reçu en grandes pompes et surtout écouté lors de son intervention ont fait des émules et ce qui se passe à l’aube du nouveau siècle ne sont autres que des conséquences de ce discours historique puisque c’est à cela que le défunt président algérien a annoncé tout en préconisant des solutions. N’ayant pas été écouté en son temps, voilà que l’histoire rattrape tous ces mauvais élèves qui sont actuellement dos au mur. C’est la démarche du président algérien, Tebboune pour reprendre la trame du discours de son prédécesseur ce qui rend la position algérienne toujours constante, une attitude qui n’est pas l’apanage de certains pays, connus pour leur versatilité et leur volte-face.
Toutefois, le président algérien, conscient des problèmes de la planète, aura fort à parler de l’environnement pour dénoncer le manque de courage des pays pollueurs qui n’arrivent pas à juguler cette pollution meurtrière en raison d’intérêts occultes. Le problème de la pollution est entrain d’atteindre un seuil intolérable et sur insupportable au regard de tous ces changements climatiques qui menace toute la planète et dont aucun responsable de tous ces pays prônant la liberté et la justice, n’arrivent à prendre les mesures afin d’épargner aux générations futures des situations climatiques toutes aussi criminelles.
C’est la vraie menace qui concerne toute l’humanité et pour cela, les pays en cause ne font rien pour y remédier pourtant, au quotidien c’est la planète qui subit tous ces contrecoups entre séismes, inondations et sécheresses et non seulement, ce sont les humains qui en paient le prix cher, mais aussi la faune et la flore qui sont dans une extinction bien programmées. Les enjeux sont d’une grande importance et sans des prises de positions courageuses, le sort de l’humanité est voué à une misère viscérale tandis que pour d’autres, c’est le discrédit qui devient récurrent.

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