Timide progression du pétrole, les données sur la demande rassurent
Les prix du pétrole étaient en petite hausse vendredi, le coup de pouce des données de l’Opep sur la demande jeudi étant plafonné par une possible augmentation de l’offre à venir de la part du cartel.
Vers 11H45, le baril de de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 73,82 dollars à Londres, en hausse de 0,48% par rapport à la clôture de la veille.
Le BrentBRENT Le Brent ou brut de mer du nord, est une variation de pétrole brut faisant office de référence en Europe, coté sur l’InterContinentalExchange (ICE), place boursière spécialisée dans le négoce de l’énergie. Il est devenu le premier standard international pour la fixation des prix du pétrole. et le WTIWTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l’énergie. abandonnent cependant 2,30% et 3,37% sur la semaine.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) voit la demande mondiale de pétrole continuer à s’accélérer au moins jusqu’en 2022, selon son rapport mensuel publié jeudi.
Elle devrait croître cette année de six millions de barils par jour (mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu’un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains.), pour atteindre en moyenne 96,6 mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu’un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains., estime l’organisation, confirmant ses précédentes prévisions.
Pour 2022, l’OPEP anticipe une hausse supplémentaire de 3,3 mbjMBJ Abréviation de Million(s) de Barils (de pétrole brut) par Jour, sachant qu’un baril équivaut environ à 159 litres soit 42 gallons américains., la barre des 100 millions étant même franchie au cours du second semestre.
Mardi, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) avait publié des données proches, estimant que la demande d’or noir devrait dépasser les niveaux d’avant la crise d’ici la fin 2022.