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MILA :Les magasiniers des unités de la CCLS refusent de réceptionner la récolte

Par : Abdelouaheb.F

En plus des répercussions néfastes du stress hydrique et des inondations ayant sévi dans la wilaya de Mila et qui ont endommagé plus de 98500 hectares de terres emblavée, ce qui a engendré une récolte maigre , depuis l’entame de la campagne des moissons-battage , les céréaliculteurs de la wilaya de Mila , une région céréalière par excellence , réputée pour cette filière en qualité et en quantité , sont contraints de livrer leurs récoltes quoi que maigre, voir même dérisoire , selon les directives du ministère de tutelle , ces derniers ont été refoulés par les magasiniers des unités de la CCL, qui sont en nombre de 14 points de collecte , sous prétexte que ces récoltes sont médiocres et renferment des anomalies, notamment des grains chétifs d’une part et contiennent des germes d’autre part. Le membre de l’union nationale des agriculteurs algériens , Mohamed Mazouzi , a expliqué que le ministère de l’agriculture et du développement rural a obligé les céréaliculteurs de collecter  ce qu’ils peuvent collecter , alors que les magasiniers des unités de collecte de la CCLS refusent de réceptionner les récoltes à cause de certaines anomalies, notamment les germes sur épis. Pour sa part, Fouad Bouneb, cadre de la DSA, a affirmé qu’il y a deux sortes de produits, le premier produit non conforme avec des grains chétifs, impropres à la consommation et rejetés par les moulins, le second produit, il s’agit de la germination sur les épis. Pour s’enquérir de cette situation, une commission sera installée et qui sera chargée d’inspecter les récoltes au niveau des 14 unités de collecte, en les mettant dans des stocks temporaire qui vont être visitées par des représentants de l’office national des aliments de bétails, et après avoir s’assurer de leur validité, elles seront transférées vers des stocks définitifs. Les rapports de cette dite commission seront transmis au ministère de tutelle qui va trancher  pour remédier à cette problématique qui a généré la colère des céréaliculteurs.

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