Actualités Mila 

Mila: Achats des vêtements de l’Aïd les prix donnent le vertige.

Par : Abdelouaheb.F

Dès le début de la seconde quinzaine du mois de ramadhan, marquée par une mercuriale brûlante, les citoyens mileviens passent à la deuxième saignée, les vêtements neufs de l’Aïd El fitr , pour faire face à la flambée des prix des vêtements de l’Aïd. Ils doivent ainsi consentir d’énormes sacrifices financiers pour perpétuer la tradition et exaucer les vœux de leur progéniture. .  » De nos jours, satisfaire une progéniture exigeante n’est plus facile et avec des prix affichés qui donnent vraiment le vertige à la tête. « Certains se sont cru malins en commençant les achats dès les premiers jours du carême, voire avant le Ramadan, pour, croyaient-ils, échapper à l’inflation des prix à l’approche de la fête, mais primo, ils n’étaient pas nombreux, secundo ils ont constaté que les prix étaient aussi élevés», nous a expliqué, hier, un vieux commerçant de la rue  du 1er novembre.  Les prix des habits ne cessent de prendre une courbe ascendante, alors que le pouvoir d’achat des ménages se détériore de plus en plus, notamment pour la classe moyenne de la société et les ménages à faible revenu. Dans les magasins du centre-ville spécialisés Dans la vente des habits pour enfants affichent des prix exorbitant. Ainsi, la combinaison la moins chère, pour le bas âge, est affichée à 4500 dinars, alors que les prix des pantalons pour enfants de six à dix ans, sont affichés entre 2500 à 4500 dinars. Les chaussures aussi sont hors portées de tout le monde, les marques prisées oscillent entre 4000 et 6000 dinars. Les prix ont doublé  au point que la même robe vendue l’année passée à 5000 dinars est affichée à 10000 dinars. Il faut noter que la plus grande partie des vêtements commercialisés en Algérie sont importés de la Turquie. Et la raison principale, à l’origine de leur cherté, s’explique par la détérioration de la valeur du dinar qui ne cesse de s’effondrer face aux autres devises, selon les commerçants. » Nous vendons des articles chers au prix d’achat, seulement au service de la clientèle car on n’a pas pu les afficher à leurs prix réels , nous explique un jeune commerçant qui importe des habits de la Turquie.

Articles relatifs

Leave a Comment