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Mila: Réalité de la filière de production d’oignon.

Par : Abdelouaheb.F

Le chargé de la gestion du service de régulation et de soutien technique auprès de la DSA de Mila, Foued Bouneb, a indiqué que la superficie réservée pour la culture de l’oignon, cette saison, était de l’ordre de 156 hectares (oignon vert) et une récolte de 4921 quintaux récoltés avant le mois de janvier dernier. Pour ce qui est de l’oignon sec, pas moins de 112 hectares cultivés pour une production prévisionnelle de 200 mille quintaux, les agriculteurs qui  s’investissent dans ce créneau trouvent d’énormes difficultés dans la commercialisation de leur récolte qui enregistre, par ricochet, une stagnation et une diminution des prix. Ajoutant que la solution préconisée par ces agriculteurs, c’est bien d’aller vers une industrie de transformation de ce produit, qui vaut mieux laisser la récolte en terre et abandonner les champs. Le système de stockage adopté récemment a permis de réguler relativement la filière qui connaît des perturbations multiples. D’autres facteurs ont contribué à la pénurie de ce produit et à l’augmentation des prix dans le marché n ce qui a pénalisé les consommateurs se trouvant dans l’obligation d’en acheter, étant un condiment de base dans la cuisine algérienne, notamment la cherté des engrais, la difficulté de commercialisation .C’est a sommé ces agriculteurs de quitter la filière. De son côté, le président du conseil interprofessionnel de la filière d’oignon, Mohamed Djazi, a assuré que les agriculteurs de cette filière sont mal à l’aise , suite aux pertes successives durant des années et les ont obligés d’abandonner le créneau surtout après avoir labouré plusieurs hectares. Précisant que les dépenses de production sont en continuelle hausse. Outre le non stockage de la production qui a engendré des perturbations dans la disponibilité du produit sur le marché. Cette situation a généré l’appréhension des agriculteurs d’une éventuelle stagnation de leur produit, ce qui a créé une pénurie et par conséquent une flambée du prix du bulbe d’oignon qui a atteint les 300 dinars pour le kilo.  » Nous avons saisi à maintes reprises les responsables à tous les niveaux, notamment le ministère de tutelle et le parlement et on est dans l’attente de la mise en place des mesures projetant l’exportation du produit vers l’étranger. », a-t-il indiqué. Et de conclure que ce qui manque aujourd’hui, c’est bien la régulation de la filière pour éviter l’écoulement de la production à des bas prix et du coup préserver les budgets des ménages pénalisés par une mercuriale brûlante avec des prix exorbitants.

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