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L’INSTITUTION DE LA PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE FRANÇAISE GIFLEE QUAND LES FONDEMENTS DE LA REPUBLIQUE SONT ATTAQUEES

Incroyable dans un pays civilisé, chantre de la démocratie et puissance mondiale,  comme la France où le président français, Emanuel Macron a été giflé comme un gosse qui vient de faire une bêtise. Comme précédent, c’est Nicolas Sarkozy qui a connu  une situation similaire lorsqu’il a été attrapé par sa veste par un citoyen, apparemment, non content de sa politique. Si pour « Sarko », on peut comprendre certaines réactions, tant ce dernier a toujours fait dans la provocation et même en usant de violences verbales à l’égard de ses citoyens, notamment les banlieusards qui les a qualifié de racaille, au contraire, Emanuel Macron a toujours été chaleureux, très pointilleux sur ses propos pour susciter une certaine empathie même si beaucoup n’adhèrent pas à sa politique.

Les observateurs pensent que cette attaque est d’une gravité telle qu’elle suscite bien des interrogations quant au contexte qui s’est invité sur la scène politique  française avec des déclarations haineuses, des propos complotistes qui font craindre le pire.

La France a connu ce genre d’attaques à l’image de Manuel Vals, lui aussi giflé, mais tout récemment, c’est le chef de file de la France insoumise qui a été ouvertement menacé par un groupuscule d’extrême droite, royaliste de surcroît et qui a posté une vidéo, lynchant tout ce qui s’apparente à la gauche, d’ailleurs, Mélenchon  s’est constitué partie civile pour régler cette affaire aux relents terroriste. C’est ainsi que ce dernier, tout en étant solidaire du président français pour cet acte ignoble, n’a pas manqué d’avertir le chef de l’Etat français sur ce qu’est une violence qui a pris forme ces derniers temps, ceci à cause d’un certain laxisme des institutions de l’Etat, permissif à souhait au nom d’une certaine démocratie qui montré toutes ses limites.

Toute la classe politique du pays, réunie au parlement a manifesté sa pleine solidarité avec le président français, jugeant cet acte comme ayant touché à l’institution plus que la personne. C’est ainsi que tous les politiques et par la voix du premier ministre, jean Castex, en appelle à un sursaut républicain, ce qui veut dire en claire qu’on n’a nullement le droit de jouer avec les institutions du pays et qu’à ce titre, la rigueur quant à l’application des lois devient impérieuse.

Il reste tout de même qu’il est utile de signaler que de tout temps, la France, toutes tendances confondues, ont permis à des groupuscules intégristes, fondamentalistes et même racistes de s’exprimer librement pour semer une haine qui a fini par rattraper ceux là même qui les ont tolérés, croyant en une société française à l’abri de tous ces dépassements. Pire, ces derniers, profitaient de la présence de ces groupuscules, devenus des lobbys puissants qui impactent sur les décisions gouvernementales, mais plus encore, ternissent même des relations internationales, c’est le cas avec l’Algérie où malgré les bonnes intentions d’une grande partie de la classe politique française, y compris beaucoup de citoyens qui croient en l’amitié des peuples, se trouvent confrontés à ces extrémistes qui mettent à rudes épreuves toute tentative de normalisation.

En effet, si en Algérie, on ne cesse de pointer du doigt la France comme pays instigateur et commanditaire des troubles qu’a connu le pays, c’est surtout pour dénoncer tous ces lobbys, tous ces extrémistes, ces anciens pieds noirs, et les lobbys juifs qui n’ont de cesse d’utiliser leurs réseaux pour déstabiliser l’Algérie, bien sûr, cela avec la complicité de certains de nos compatriotes qui ont perdu le sens du nationalisme.

C’est ainsi que pour faire un parallèle avec ce qui se déroule en terre algérienne, pareilles situations peut se produire, non pas à l’identique, mais sous d’autres formes et il est encore utile de se remémorer l’assassinat de feu Mohamed Boudiaf qui a été précédé par un discours si haineux qu’il a fini par avoir raison d’une des pères de la révolution algérienne.

Lorsque le président de la République avait dénoncé le discours haineux où la discorde était appréciée par une certaine frange de la population, beaucoup de nos élites l’avaient stigmatisés pour le traiter d’antidémocrate, de censeur, voire d’illégitime, un discours qui a semé une zizanie et qui devait engendrer une violence physique, témoins les récentes déclarations du gouvernement quant aux actions que les deux groupuscules, le MAK et Rachad qu’ils allaient entreprendre.

Il ne faut pas être un devin pour croire que le discours haineux a toujours été précédé d’actes de violences inouï, voire des guerres meurtrières que l’histoire nous renseigne, à chaque jour que Dieu fait.

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