LE CHEF DE L’ETAT PERSISTE ET SIGNE DES ELEMENTS NOUVEAUX QUI FONT CRAINDRE LE PIRE
Droit dans ses bottes, le chef de l’Etat ne laisse rien au hasard pour tenter d’améliorer sa communication et ainsi lancer les messages qu’il est en droit et surtout en devoir de faire. Encore une fois, l’interview accordée au magasine « Le Point » n’a pas été une vue de l’esprit, bien au contraire et pour conforter ses dires, le chef de l’Etat a, encore accordé une autre interview à El Jazera pour confirmer ce qu’il avait déclaré auparavant, sans changer une virgule et encore moins, le sens de ses déclarations. Mieux encore, il parle des manœuvres effectuées par l’ANP pour, cette fois-ci expliciter on ne peut mieux, la finalité de ces opérations pour déclarer, sans ambages que le pays se prépare activement à riposter en urgence à cause de toutes ces menaces qui se profilent à l’horizon. Pour les observateurs avertis, ce type de déclaration n’est pas fortuit et qu’à ce titre ce sont des éléments avérés qui les justifient pour que la situation que traverse le pays n’est pas à prendre à la légère. En invoquant tout ce qui se trame en Lybie, notamment avec le dernier attentat commandité par le maréchal Hafter qui, selon les dernières informations, continue de régenter le sud de la Lybie. Oublié ces derniers temps pour ne s’occuper que de ce gouvernement de transition, chargé de mener le pays vers une issue salutaire, le maréchal ne l’entend pas de cette oreille pour refuser toute idée d’union nationale. Cette position n’est pas pour réconforter la communauté internationale et en particulier l’Algérie qui voit dans ces gesticulations une réelle menace.
Pour une fois qu’un président de la République avance des éléments concrets qui touchent de très près la sécurité du pays, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il y a une volonté ferme de ne plus faire dans l’opacité, sauf que dans ces déclarations, le citoyen algérien doit être conscient de ce qui se trame contre sa nation.
Cependant, les mots utilisés par le chef de l’Etat sont encore plus précis lorsqu’il parle de réaction urgente pour comprendre que la menace est imminente, grave et surtout dangereuse quant aux conséquences qui peuvent en découler.
Sur un autre registre et comme pour la première interview, le chef de l’Etat est revenu sur sa conception du Hirak en faisant le distingo entre l’authentique et les marches anarchiques qui n’ont jamais convaincu personne, sinon comment expliquer toutes ces disparités constatées lors de ces marches qui ont vu deux courants extrémistes, mener les débats et faire dans une provocation outrageante qui a, au bout du compte fait prendre conscience auprès des algériens qui ont compris la manœuvre. Le chef de l’Etat, a, ainsi réitéré ses propos, comme pour insister sur sa démarche qui, même si elle n’est pas trop apparente, a reçu l’adhésion d’une grande partie de la population, ayant compris que les choses ont bel et bien changé et qu’à ce titre, ce changement nécessitera du temps pour remettre le pays sur des rails solides, tant les failles étaient abyssales et cela, tout citoyen normalement constitué le pense, le crie et le dénonce.
Il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, dit l’adage, sauf que dans le fond de cette expression, il y a un côté hypocrite, malveillant et surtout empreinte d’un caractère de mauvaise foi et cela s’applique à tous ces agitateurs qui ne voit que leur nombril, un peu comme ces pervers narcissiques qui n’ont d’empathie pour personne, seuls, leur personne et leurs intérêts étroits comptent, le reste n’est que quantité négligeable et pour ces malades non déclarés, les spécialistes préconisent qu’il faut fuir ces énergumènes, car ils sont la cause du malheurs de beaucoup de victimes, pire qu’une bombe.