Grève des postiers dans la majorité des bureaux de poste.
Les employés de la plupart des bureaux de poste de la wilaya de Mila ont observé, depuis hier-matin, un mouvement de protestation. De ce fait, plusieurs postes ont été paralysées et les abonnés d’Algérie-Poste ont été pénalisés du fait qu’ils n’ont pas pu retirer leur argent. Spontanément et unanimement déclenché, ce débrayage vise essentiellement à concrétiser les mesures prise en avril 2021 par la direction générale d’Algérie-Poste, nous révélé un guichetier à la poste de Oued-Endja. Précisant que cette grève n’est générée par aucune formation syndicale du moment que les postiers n’ouvrent pas encore droit à l’installation de leur syndicat. En effet, la liberté de l’activité syndicale, l’activation du système d’évaluation de la PRI/PRC (prime de rendement individuelle et collective et deux jours de repos en fin de chaque semaine à l’image du reste des fonctionnaires de la République, ce sont là les revendications, datant du mois d’avril 2021, de ces postiers. En plus de la prime de risque de contamination par la Covid-19qui n’a pas été perçue. Fort heureusement, ces employés ont assuré un service minimum se résumant dans le fonctionnement ordinaire des GAB auxquels les abonnés ont fait recours. Il convient de rappeler que la direction générale d’Algérie-Poste a rendu public un communiqué , suite au débrayage du 12 avril 2021 , rendant compte aux résultats du comitéIl en ressort en substance “l’activation du système d’évaluation de la PRI/PRC (prime de rendement individuelle et collective), qui sera versée dès le mois de juillet prochain, avec un taux maximum de 40%, réparti en : 25% du salaire de base pour la prime de rendement individuel (PRI), en fonction de l’évaluation individuelle et 15% du salaire de base pour la prime de rendement collectif (PRC), selon les résultats de l’effort collectif. Algérie Poste a également annoncé deux jours de repos pour tous les employés, et ce, après la fin du mois de Ramadhan, la régularisation du statut des employés exerçant des fonctions non inscrites dans leurs contrats, et ce, avant 31 mai 2021, et traiter les cas des employés suspendus dans un délai n’excédant pas les trois mois”.Toutefois, ces mesures n’ont pas été matérialisées jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse.