VISITE DE MME MELONIE EN ALGERIE
LES RELATIONS ALGERO-ITALIENNES, ÇA PROMET
- En catimini, tous les occidentaux surveillent de très près cette visite du fait qu’elle concrétise une nouvelle relation, encore plus forte où les deux parties vont entreprendre des réalisations stratégiques dans la région et bien au-delà ce qui démontre qu’une nouvelle ère est en passe de s’imposer, constituant au passage une nouvelle force régionale, pendant que d’autres ne jurent que par l’envoi d’armes à l’Ukraine, histoire de perpétuer un conflit fabriqué de toute pièce
En l’Italie est en passe de devenir le partenaire privilégié avec l’Algérie où les deux pays aspirent à tirer des dividendes conséquents à l’heure où le monde et plus particulièrement l’Europe qui continue de patauger dans le conflit ukrainien pour d’autres considérations, ceci sous le joug oppressant des Etats-Unis qui maintiennent une mainmise, datant de la première et de la deuxième guerre mondiale, à l’instar de la guerre froide qui entériner cette soumission, devenue aveugle au grand Dam des peuples d’Europe qui voient mal cette dépendance aux conséquences incalculables.
Contrairement à ces pays qui constituent l’ossature d’un occident en pleine déliquescence, voire de délitement, l’Italie compte se départir de ce cercle qui n’aspire, en réalité qu’à maintenir une certaine forme d’hégémonie, acquise durant tout le vingtième siècle sur des bases peu conventionnelles où le mensonge et la rapine ont été les facteurs d’une telle situation au moment même où des pays émergeants s’imposent sur la scène internationale à l’image des pays qui forment le BRICS et qui sont en passe de constituer une nouvelle force avec qui, il fau désormais compter avec, tant leur potentiel économique dépasse de beaucoup plusieurs pays occidentaux.
Il est vrai qu’avec la constitution ou la reconstitution de l’Union européenne qui est passée à 27 pays et surtout en ayant adoptée la monnaie unique, les mentors à l’origine de cette utopie croyaient dure come fer que cette union allait consolider leur place dans le concert des nations, sauf qu’ils ont oublié que la Grande Bretagne ne l’entendait nullement de cette oreille d’où son départ précipité de cette union, devenue une véritable mascarade à cause des innombrables écarts d’économies qui caractérisent bon nombre de nouveaux pays ayant fait leur entrée dans cette organisation qui n’est l’ombre que d’elle-même. D’un autre côté, les Etats-Unis, sentant que si une telle organisation puisse se concrétiser, elle constituerais pour eux une véritable menace puisque, des pays émergeants sont là pour faire de l’ombre à ces mêmes Etats-Unis et du coup, toutes les prévisions américaines pour maintenir leur mainmise sur le monde à l’aube du vingt et unième siècle seraient vouées à un échec certain, il fallait pour ce faire capoter toutes ces « manigances » en créant des tensions de toutes pièces, l’idée est de faire obstacle à toute tentative de rapprochement d’où qu’ils viennent sauf que la crise sanitaire est venue à point nommé pour faire diversion et révéler au grand jour les individualités de chacun de ces pays occidentaux qui ne juraient que par une solidarité à toute épreuve où tout s’est écroulé devant la face du monde et la réalité a fini par dévoiler tout ce qui se tramait réellement dans les bureaux secrets de chaque pays et s’il y a bien pays qui l’ appris à ses dépens, c’est bien l’Italie qui s’est retrouvée dans l’une des situations les plus dramatiques en s’étant vu privée de beaucoup de moyens pour lutter contre cette pandémie.
La réaction des politiques et du peuple italien a été prompte pour comprendre que toute cette union n’était que du vent et ces mêmes responsables, très visionnaires se sont retournés vers l’Algérie, ce pays qui venait de renaître de ses cendres en offrant une multitude d’aides en direction de l’Italie, mais c’est surtout tout ce renouveau qui devait être pris au sérieux a l’ombre d’une crise énergétique sans précédent. Déjà que les deux pays entretiennent de bonnes relations avec un pacte d’amitié datant de deux décennies, il fallait le consolider et le prolonger surtout qu’il s’agit d’un élément clé où les bases ont été jetées, lors des deux rencontres précédentes pour que les responsables italiens et algériens ont convenu d’établir ne relation privilégiée pour que l’Italie soit le réceptacle des produits énergétiques algériens à l’effet de permettre à l’Italie d’être le centre de distribution pour toute l’Europe. Il s’agit, en plus du gaz naturel, du pétrole, mais aussi de l’hydrogène et de l’ammoniac, quatre éléments devenus un véritable moyen de pression sur un monde en pleine déperdition. Ce sera un canal qui assurera ces fournitures et cela n’est pas sans conséquences positives sur les relations entre les deux pays au grand Dam des autres pays, plus préférentiels dans un passé récent à l’image de la France qui continue de faire les yeux doux à des lobbys qui ne travaillent en fait que pour l’entité sioniste et des Etats-Unis.
Le pragmatisme italien est devenu un modèle, car même avec la venue de Mme Mélonie, pourtant affilié à l’extrême droite italien, n’a pas fait dans le détail pour poursuivre le programme de son prédécesseur, car, son bon sens a prévalu pour privilégier les intérêts de son pays, délaissé par ceux là même qui se targuer de partager les mêmes valeurs et faisant partie du même continent sauf qu’en réalité, c’est l’individualisme qui était au centre de toute ce qui se trame dans l’hémicycle du parlement européen.
Les récents évènements de corruption qui ont ébranlé cette institution, pourtant un modèle de probité, de démocratie et de liberté d’expression, ont démontré que ce n’était encore que de la poudre aux yeux, puisque les dernières révélations ont mis à nus toutes ces pratiques mafieuses qui décrédibilisent les fondements mêmes de cette institution, même si on tente vaille que vaille de sauver quelques meubles et là aussi, les dégâts sont irréversibles pour retrouver une virginité à jamais perdue.
L’Italie semble avoir retenu toutes les leçons du passé et en s’orientant vers le futur membre des BRICS, c’est un choix plein de bon sens qui augure de nouvelles relations internationales, désormais une réalité qui va sans doute bousculer un ordre établi, devenu obsolète par une mainmise qui n’a que trop durer.
N.BENOUAR