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LE CHAN, UNE REUSSITE A LONGUE PORTEE

PENDANT QUE CERTAINS PAYS EMERGENT, D’AUTRES COULENT

On appelle cela des marqueurs ou dans le monde de la finance, des indices. Si pour le premier, il s’agit surtout du cancer, pour le second, il est question de la bonne gouvernance, à défaut d’une descente en enfer.

Ainsi, le monde va à une vitesse foudroyante et n’épargne personne, tant l’argent gouverne tous les esprits et l’Algérie l’a bien compris avec un président qui a su faire la part des choses. Dans un passé, assez lointain, les responsables algériens, bien imbus de leur révolution, ont été contraints de faire des choix qui tiennent compte de toutes ces valeurs universelles que certains occidentaux se sont accaparés un certains monopole, c’est ce qui s’apparente à nous à une certaine frange de la population qui ont décidé, unilatéralement de décider qui en a été le vrai moudjahid, un fonds de commerce qui perdure malheureusement chez certains esprits du fait de tous les dividendes qui en découlent. La farce a longtemps fait le bonheur de quelques héros de circonstances et temps a fini par les rattraper. L’heure n’est plus à la littérature rébarbative, mais à une réalité intrinsèque qui doit prévaloir et le président Tebboune l’a bien comprise, lui qui a fait toutes ses classes dans une administration, aux ordres de ces mêmes de ces opportunistes qui n’ont jamais su négocier le moindre virage.

Ainsi et pour parler d’indices, l’Algérie s’est mise au diapason de tous les critères de gestion en commençant d’abord par une réduction drastique d’un gaspillage qui faisait doubler, voire tripler nos dépenses, déjà faramineuses. A cela s’ajoute une bureaucratie, conséquence directe de ce gaspillage d’où une corruption, presque, institutionnalisée et cela ne peut qu’engendre qu’une société laxiste où de pseudos élites trouvent matière à dénigrer sous le sceau d’une démocratie ou d’une liberté d’expression, qu’eux-mêmes n’y croient pas ou à tout le moins n’exercent nullement. L’anarchie qui y régnait battait son plein et tout espoir n’était point permis, les Harragas en sont les premières victimes.

A contrario, d’autres citoyens, croyaient dur comme fer dans le potentiel algérien, de sa terre, de son histoire mais plus encore, dans sa diversité, culturelle, linguistique, voire religieuse et n’ont eu de cesse de le revendiquer à travers tout le parcours de cette Nation qui a fini par renaître de ses cendres, des cendres qui ont été attisée par ses propres enfants. La frustration était énorme et l’Algérie se retrouve par la faute de certains énergumènes à être la risée du monde, du continent et surtout vis-à-vis des pays voisins qui jouissaient de la peu honorable classification d’un pays qui promettait beaucoup au lendemain de son indépendance. Pour cela, il fallait agir et agir vite et c’est ce que le président Tebboune a su réaliser en un temps record en organisant des évènements d’une dimension internationale, une dimension qui a été longtemps occultée par des minables qui ont permis à des pays comme le Maroc à se jouer de l’Algérie, bien que ce dernier n’était ni plus ni moins qu’un narco-Etat.

Succès après succès, l’Algérie avançait à grands pas en s’imposant dans le concert des Nations comme une force avec, qui, il faut désormais compter. Le hic et indépendamment du sommet arabe qui a suscité de l’admiration auprès des participants, le sport a été un grand révélateur des capacités de l’Algérie pour qu’elle organise un évènement majeur, celui des Jeux Méditerranéens avec tout le succès vécu dans une terre, pourtant pointée du doigt en arguant le prétexte fallacieux de la sécurité. Forcément, l’Union Européenne était de la partie et ce qui était attendu se produisit avec le scandale du parlement européen qui a vu un grand nombre d’eurodéputés incriminés dans des affaires de corruption à la solde d’une monarchie qui n’a pas fini de broyer du noir. Les révélations de ce scandale dénotent de la capacité de certains européens qui ont lâchement fait de cette monarchie un Eden, alors qu’en réalité, c’était beaucoup plus un lieu de débauche où la pédophilie, la prostitution étaient un mode de vie et cela a été préparé, bien avant les années 1950, sinon comment expliquer qu’à un certain moment, le Maroc désignait son industrie tabagique comme telle «  Société des tabacs et allumettes et du Kif marocain ». Même la Colombie n’a pas eu cette «  dérogation et tout le monde trouvait son compte, sauf que pour faire asseoir cette ignominie, il fallait casser de l’Algérie, peu importe les moyens ou les mensonges et encore, malheureusement, certains de nos responsables ont appuyé cette thèse par une soumission qui n’a jamais été inscrite dans notre génome.

Plus d’actualité, voilà que l’Algérie organise le championnat d’Afrique des Nations pour les joueurs locaux et voilà, encore une fois que cette catégorie de footballeurs, pourtant occultée, devienne comme par enchantement, un évènement majeur qui a vu une présence de haut rang des responsables du sport roi avec des célébrités qui ont compris que le continent africain, est désormais un véritable pourvoyeur de stars, car tout émane de ces petites contrées, soumises par le passé à l’esclavagisme, pourtant reconnu par les savants comme étant le berceau de l’humanité.

La cérémonie était grandiose de l’avis de tous les invités qui n’ont pas caché leur admiration devants tant de prouesses algériennes à l’instar d’un public, tout aussi charmeur, bien accueillant et sachant faire la fête. Les installations étaient à la hauteur de toutes les exigences en la matière et forcément, les responsables tous aussi à l’écoute de la moindre revendication, ont su répondre, levant au passage toutes les réserves, non sans oubliant leur devoir premier, à savoir cette indépendance en exerçant sa plaine souveraineté.

En effet, le Maroc avec qui, on était obligé de s’en défaire au regard de son esprit vicieux, avait tenté de faire dans la diversion et dans la provocation en voulant obligé l’Algérie d’ouvrir son espace aérien afin de permettre à l’avion qui transporte l’équipe de football, sauf que les autorités algériennes ne font pas dans le détail pour lui signifier une fin de non recevoir. Conséquences, le Maroc ne participera pas à ce rendez-vous continental, privant au passage tous ces jeunots qui voulaient rivaliser avec leurs homologues africains en espérant décrocher une place chez les catégories de professionnelles, bien sûr en attendant les sanctions prévues à cet effet.

Du coup, c’est l’Algérie qui marque encore des points en réussissant son organisation et de quelle manière, en baptisant le stade de Douéra, Nelson Mandela, histoire de rendre à l’Algérie, son rôle majeur lorsqu’il a été question de révolution à travers le monde. Les équipes participantes, sont ravies, bien chouchoutées, elles ont exprimé tout leur bonheur d’être en Algérie, notamment la délégation camerounaise qui avait quelques appréhensions, vite dissipées par le comportement de l’algérien qui sait faire la part des choses.

Ce qui reste encore plus gratifiant et à juste titre, c’est la recommandation par l’un des plus prestigieux magasines au monde qui classe le Tassili, comme une destination touristique à ne pas rater. Quoi de plus valorisant pour un pays dont on ne disait que du mal en matière de tourisme, préférant pour beaucoup de touristes d’autres destinations de moindre importance à l’image du Maroc qui en fit un monopole. La morale dit «  Rien ne sert à courir, il fat partir à point ».

En effet, l’Algérie avait d’abord tracé, au lendemain de son indépendance, des priorités en axant sur l’instruction, la santé et la formation du citoyen et cela avait un prix. Ce n’est qu’après avoir réalisé tout cela qu’elle s’est penchée sur le tourisme pour que d’un coup, tous les regards sont orientés sur la destination Algérie au même titre que tous ces investisseurs qui ne jurent, désormais que par l’Algérie à un moment où ce même Maroc, vit le début inéluctable d’une descente en enfer qui verra la fin d’une monarchie criminelle, lâche et combien traître, c’est ce qui nous rappelle la fin de la monarchie française avec tous les crimes commis.

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