La bataille de djebel Mermoura
63ème anniversaire de la bataille de djebel Mermoura , Un tournant décisif dans la lutte de libération nationale.
63 ans après, la bataille de djebel Mermoura qui a eu lieu un certain mercredi 28 mai 1958 et au cours de la laquelle fut abattu le sinistre colonel Jean-Pierre ; auteur de la triste agression criminelle contre l’Égypte nacérienne en 1956 , reste un acte de bravoure et de sacrifice profondément ancré dans la mémoire collective pour avoir été un tournant décisif dans la guerre de libération nationale pour le recouvrement de l’indépendance . Avant-hier vendredi 28 mai , les autorités locales civiles et militaires ont, en présence de la famille révolutionnaire accompagné M.Kamel-Eddine Karbouche ; wali de Guelma sur les lieux pour commémorer l’événement. Après la cérémonie de recueillement devant le mémorial du souvenir érigé à la mémoire des 55 martyrs tombés au champ d’honneur, au cours de cette confrontation qui avait désarçonné les troupes ennemies malgré leur armement lourd , le représentant de l’ONM( Organisation Nationale des Moudjahidine ) a prononcé un émouvant discours replaçant l’événement dans son contexte historique. La mort du colonel Jean-Pierre qui avait mobilisé pour cette opération près de 3.000 hommes a été perçue dans le monde comme une débâcle de l’armée française car la présence à Guelma de 7 généraux dépêchés par le gouvernement français pour assister aux obsèques du colonel avant le rapatriement de son corps en France témoignait grandement de la déroute de l’adversaire dont on dénombrait plus de 510 morts et près de 200 blessés ainsi que la destruction de 4 avions dont 3 T6 et un hélicoptère. L’officier qui menaçait de son arme de poing ses hommes pour les faire avancer a été abattu depuis son hélicoptère de type « Alouette » dans une action commune menée par la quator Tahar Dahmoune, Khelifa Khatla, Mahmoud El Harrouchi et Mostefa Bouledroue . Atteint ,l’engin volant à basse altitude dont l’épave subsiste toujours sur les lieux des hostilités s’était mis à tournoyer avant d’aller s’écraser au sol provoquant la mort du pilote et de l’officier qui dirigeait la bataille. C’était la vengeance des justes .Malgré le pilonnage intensif de l’artillerie lourde et les bombardements aveugles de l’aviation des forces ennemies qui ne s’étaient pas privées de lâcher du phosphore et du napalm , nos combattants ont su négocier la fin des hostilités et ceux qui sont tombés au champ d’honneur, sont morts les armes à la main.
