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LA COP 27, ENTRE BONNES INTENTIONS ET CONSIDERATIONS FINANCIERES

C’est la 27eme du genre et c’est toujours les intentions qui prédominent dans ce type de rencontres même avec une participation nourrie de chefs d’Etat qui dans une hypocrisie légendaire, continuent de dresser des constats, amers au demeurant mis sans lendemain, tant les intérêts des uns et des autres priment. Le chef de l’Etat français Emanuel Macron a fait un discours pertinent contre les grands pollueurs de l planète, notamment les USA et la Chine, sauf que cette position obéit à d’autres considération, un peu pour faire plaisir u partie de l’écologie française, EELV. Du côté américain, il ne fut pas s’attendre à des merveilles puisque le sinistre Donald Trump est de retour lui, qui n’y croit pas une seule seconde au dérèglement climatique, ni à ses conséquences ni aux drames qui se vivent dans les quatre coins de la planète. Le grabataire Joe Biden en perte de vitesse à l’occasion des élections du mi-mandat est obligé de brandir la menace écologique, histoire de plaire à une partie des américains, plus soucieux de leur pouvoir d’achat très affecté par une inflation record. Ce n’est guère mieux chez les européens, eux qui souffrent d’une inflation toute aussi inédite mais surtout vivent une crise énergétique sans précédent d’où la priorité pour l’heure est de s’assurer de la moindre ressource, fusse-t-elle le charbon, comme cela é été le cas de l’Allemagne, c’est dire que les grandes puissances industrielles ne peuvent se permettre de faire l’impasse sur les matières énergétiques et peu importe l’Etat de la planète même si certains de leurs concitoyens continuent de se battre pour préserver cette planète si nourricière.

De l’autre côté, ce sont tous ces pays pauvres, notamment africains qui subissent de plein fouet les effets dévastateurs d’une pollution qui dure depuis des décennies. Cet état de fait les contraint à demander des comptes aux pays pollueurs mais c’est peine perdue quand on sait la situation financière de l’occident, du coup l’équation écologique devient problématique, voire insoluble, du moins dans l’immédiat et c’est ce qui ne permet aucun espoir dans une COP, devenue quelque part une boite de résonnance dans un concert des nations en pleine décrépitude.

Pourtant, la menace est réelle, voire plus dans certaines région du globe terrestre et nul n’est épargné avec des ouragans et des tempêtes de plus en plus virulent avec des  humains et matériels inouïs et ce sont les Etats-Unis qui en pâtissent le plus. L’Inde ou le Pakistan ne sont plus épargnés par les effets des inondations causées par des moussons anormales et même en Europe, les effets du dérèglement climatiques sont davantage sources de nombreux drames humains et selon leurs propres experts, cela n’est que le début d’une spirale infernale qui a tendance à évoluer, donc avec plus de dégâts.

En Afrique, c’est surtout le stress hydrique qui menace des populations entières, le Soudan ou encore la Somalie à l’instar d’autres pays pauvres, la famine les guettent avec plus de virulence d’où des drames humains qui se profilent à brèves échéances. Le problème, c’est avec la guerre en Ukraine, les céréales se font rares et du coup les éventuelles aides qui venaient au secours de ces populations risquent de s’estomper du fait d’une raréfaction de ces précieux grains, devenus un enjeu stratégique à l’échelle mondiale.

Triste constat dont l’origine reste la cupidité des uns et l’indigence des autres, ce qui n’est pas pour maintenir une paix mondiale, sans cesse perturbée et attaquée par ceux là même qui ne cesse de crier haut et fort contre le réchauffement de la planète, de la pollution à travers des discours bien ficelés, la réalité, c’est qu’il y a une grande tromperie que beaucoup ont décelé à l’image de l’Algérie, l’Egypte ou encore l’Arabie Saoudite.

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