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Relance économique palpable en 2022:

Les économistes optimistes et insistent sur le maintien des réformes avancées par les pouvoirs publics.

Les chiffres avancés dernièrement par le ministre algérien des finances semblent réconfortants et affirment un rétablissement progressif et positif de l’économie nationale , avec un taux de croissance de l’ordre de 3.4 % prévu en cette année 2022 , ajoutant que l’Algérie a réussi à dépasser les répercussions de la pandémie de la covid-19. Les économistes algériens affichent leur optimisme quant à ces exploits réalisés.

Pour le professeur-économiste Mohamed Achir, de l’université de Tizi-Ouzou, ce taux de croissance justifie que l’atterrissage était en douceur par rapport au choc de la covid-19 et on peut dire que la reprise de l’économie nationale était progressive, aidée notamment par le secteur de l’agriculture et des hydrocarbures qui ont connu une hausse des prix durant la fin de l’année 2021, mais également , le secteur public industriel  qui , lui aussi , a enregistré. Donc , pour lui , ces indicateurs ont boosté relativement la croissance économique du pays et même la banque mondiale, dans son dernier rapport , a prévu une croissance économique de l’ordre de 3.2 % . Cette institution financière a revu à la hausse ses prévisions en janvier 2022 et pet même être optimiste pour l’année 2023 pour cette tendance haussière des prix  du pétrole sur les marchés internationaux continue et même pour les mesures entamées par les pouvoirs publics , notamment  en terme de l’an 2021  avec le déblocage  des projets qui étaient en nombre de 830 sur 915 , des postes d’emploi créés  de l’ordre de 34000 emplois  , précisant que nous assistons aussi à une dynamique intersectorielle   , tout ça a créé une dynamique économique , en n’oubliant pratiquement pas que  nous enregistrons moins de cas de contamination et  un taux trop élevé de vaccination.

Tous ces indicateurs  positifs  expliquent le retour à la  croissance économique en Algérie. Pour le professeur Boukhari , avant ‘analyser la situation , l’on doit revenir sur la genèse de ce taux de croissance , d’abord il faut rappeler que le président de la République a pris le règne de ce pays avec un legs qui est des écarts de gouvernance qui ont eu un impact négatif  sur l’économie nationale qui n’était pas suffisamment efficiente , c’est un point très important qui a mené le pays vers des déséquilibres macro-économiques très dangereuses qui auraient nous conduire directement vers le FMI et tous les effets sociaux. Donc, au début du mandat de Monsieur le président, il y a eu un choc de la covid-19 , mais ce qui est vraiment grave pour nous , c’est bien la chute  du prix du pétrole. Ce qui a accentué les problèmes, mais le caractère social de l’Etat a été préservé, des dettes des entreprises en difficulté ont été rééchelonnées et on a pu préserver le tissu industriel en général dans notre pays avec le début de la sortie de la crise sanitaire. Élucidant qu’après une année, vient l’année de rattrapage (2020 était une année de récession.

Des réformes ont été mises en place, ce qui a conduit à l’augmentation des exportations hors hydrocarbures qui ont frôlé les 5 milliards de dollars  pour une fois en Algérie. Donc, nous avons préservé les grands équilibres macroéconomiques. Et 2022, c’est le retour à la croissance normale, en plus de la crise ukrainienne engendrant une hausse des prix. Précisant qu’une panoplie de réformes  a généré un taux de croissance honorable pour ne pas dire idéal avec des ajustements.  » Notre pays n’a pas fait recours à des politiques expansionnistes axées sur la demande , comme dans certains pays de l’Europe qui ont procédé à la planche à billets et  l’utilisation d’une politique budgétaire à outrance ça aide , ça touche aux équilibres macro-économiques . On a fait une relance par l’offre en tentant d’améliorer le climat des affaires d’une manière générale. Si nous avons commencé à dépenser de l’argent, le taux de croissance aurait dû être plus important .Mais, en réalité, nous avons actuellement besoin d’assainir notre économie pour que les fondamentaux de notre économie soient sains, c’est à partir de là qu’on pourrait passer à une politique de demande. Si nous avons un problème et toute cette dépense sera répartie, une partie ira dans la croissance et une partie ira dans l’inflation et au final , s’il y a un retour des marchés des hydrocarbures , nous nous retrouverons peut être dans des situations pareilles à ce qu’elles étaient auparavant. » , a-t-il indiqué. Et de poursuivre que nous sommes sur la bonne voie et les prévisions du FMI situé à 1.9%, selon un modèle erroné basé sur des anciens fondamentaux, alors que ces derniers ont changé.

On est optimiste pour l’avenir à condition que notre économie soit basée sur des fondamentaux très solides. Le professeur Achir a affirmé que la vigilance doit rester de mise parce que , d’abord , face à des multiples facteurs à la fois endogènes et exogènes , il faut tenir compte de la volatilité de tous marchés ( de matières premières , des actifs financiers )aussi le contexte géopolitique actuel mondial qui connaît des tensions politiques , une nouvelle guerre froide a surgi. Tout ça influe sur les trajectoires économiques mondiales ce n’est pas sans conséquences sur l’économie mondiale parce que nous sommes dans une mondialisation. Nous avons dans les 60 milliards de dollars des recettes des hydrocarbures ( 2022) , mais ça reste toujours des marchés volatiles , influencé par la donne géostratégique . Précisant que l’Algérie avec cette tendance optimiste, une tendance des équilibres macroéconomiques solides. La tendance est sur la bonne voie et nous avons réalisé un certain équilibre, en fin de l’année 2021, en terme de balance commerciale avec 1.5 milliards de dollars de solde positif., mais il faut continuer dans les réformes et dans certaines réformes d’assèchement de certains déficits  à la dépense publique.

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