LE MINISTRE DE L’EDUCTION NATIONALE A CONSTANTINE
RASSURER LES ELEVES POUR LES EXAMENS DE FIN D’ANNEE SCOLAIRE
- Les arts feront leur entrée dans le système éducatif algérien ainsi que l’éducation physique ce qui ne manquera pas de susciter des vocations. L’allègement des programmes et du cartable, une promesse du chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune pour le bonheur de nos potaches. Mieux, le cycle primaire sera plus considéré car il constitue la vraie base pour poursuivre les études avec plus de convictions
Abdelhakim Belabed en visite à Constantine était surtout venu pour s’enquérir des dispositions prises pour le bon déroulement des examens de fins d’année, une période très sensible pour les élèves qui verront ou l’échec ou la réussite et pour ce faire le ministre avait déclaré au niveau de l’université des sciences islamiques Emir Abdelkader : « j’en suis particulière satisfait des mesures prises par les autorités de la wilaya de Constantine qui devront assurer le bon déroulement de ces examens mais plus particulièrement ceux concernant le BEM et le BAC ».
En effet, c’est une période pleine de tension chez les élèves mais aussi chez les enseignants d’où cette attention que les pouvoirs publics accordent à ce que tout se passe dans les meilleures conditions possibles pour que le ministre déclare que c’est le chef de l’Etat qui a instruit tous les responsables pour garantir à nos élèves les conditions idoines.
Poursuivant son allocution, le ministre, tout en s’appuyant sur les instructions du Président de la République Abdelmadjid Teboune, il dira : « Bien plus que cette préoccupation du chef de l’Etat concernant ces examens, car le premier magistrat du pays compte pour la prochaine rentrée scolaire apporter de nouvelles dispositions à l’effet de structurer au mieux le secteur de l’Education nationale » et de poursuivre : « Le chef de l’Etat accorde pour ce faire une attention toute particulière pour le cycle primaire qui doit être aux normes internationale, car c’est ce cycle qui présidera aux autres cycles et pour cela, nous envisageons d’léger outre le programme, mais aussi le cartable dont beaucoup de parents se sont plaints au même titre que les élèves ». cela ne peut que supposer que nos élèves verront l’introduction de tablettes ce qui donnera plus de possibilités pour acquérir ce savoir qui reste aléatoire pour un grand nombre d’élèves.
Dans le même sillage, le ministre devait annoncer d’autres mesures prises par les hautes autorités de l’Etat à l’adresse des élèves, notamment à partir de la deuxième année secondaire et de dire : « Il y aura pour la prochaine rentrée de nouvelles filières qui concerneront les arts, ainsi et après le tronc commun de la première année secondaire, les élèves pourront opter dans quatre filières : il s’agit du cinéma et de l’audio visuel, le théâtre, la musique et les arts plastiques et pour cela, nous avons enregistré beaucoup de demandes ce qui justifie ces choix qui répondront aux sollicitations de nos élèves ».
Il est vrai que beaucoup de nos jeunes et même en bas étage manifestent des prédispositions artistiques, surtout l’audio visuel qui attire beaucoup et c’est de bon augure pour les autres filières qui ne manqueront pas d’éclore des génies.
Le sport n’est pas en reste puisque le ministre, Abdelhakim Belabed a déclaré que pour la prochaine rentrée scolaire, l’éducation physique sera partie prenante au même titre que les autres matières ce qui donnera à nos élèves plus de possibilités pour mieux s’épanouir et comme les arts, le sport peut à son tour susciter bien des talents sportifs et ce dans toutes les disciplines.
Il est à signaler par ailleurs que la visite du ministre de l’Education nationale a été aussi l’occasion pour remettre à pas moins de 1800 actes d’intégration des travailleurs du secteur, venus en force à cette manifestation pour que le ministre déclare : « Nous sommes heureux pour ces travailleurs qui ont attendu longtemps avant d(‘être intégrés pour faire partie intégrante de la famille de l’éducation et ce sont ces actes qui vont leur permettre de suivre une carrière sanctionnée par toutes les promotions prévues à cet effet, car depuis 2020, nous avons enregistré plus de quatre mille candidats ».
Cependant, il nous a été impossible d’en savoir davantage sur le concours d’enseignants qui n’a ps été effectué depuis plus d’une année ainsi que du sort des enseignants qui ont été recrutés en urgence à cause de la pandémie qui a obligé le secteur à opter pour les deux vacations.
En effet et pour la prochaine rentrée scolaire, certains de ces enseignants ne seront pas retenus comme cela a été signifié dans l’un des établissements scolaires où le chef de l’établissement l’a annoncé aux concernés. Qu’adviendra-t-il d’eux ? Ce sont les questions qu’on avait à poser sauf que la conférence de presse prévue été écourtée pour des raisons qu’on ignore.
Le secteur de l’éducation est telle vaste et complexe qu’il y trop de dysfonctionnement, surtout que les écoles privées poussent comme des champignons à l’instar de l’autre plaie qui gangrène le secteur, à savoir les cours de soutien où il y a beaucoup à éclaircir. Les cantines sont aussi une autre plaie notamment pour les régions éloignées ou peu encadrées mais ce qui reste sujet à caution, c’est le niveau d’études qui reste à parfaire au même titre que la formation des enseignants qui demeurent pour une grande partie, en dessous de la moyenne et ce pour des raisons que personne ne veut admettre d’où le recours aux écoles privées et aux cours de soutien. Un non sens quand on sait que l’Etat accorde des crédits colossaux pour le secteur et ce depuis l’indépendance.
Par ailleurs, le ministre n’a pas manqué d’évoquer les tricheurs, un phénomène qui a fait scandale durant des années ce qui discrédité le pays au niveau des instances internationales, l’UNICEF en l’occurrence et le ministre de dire : « nous avons pallié à ce phénomène et nous avons sensiblement diminué ce phénomène sauf que nous restons vigilants en adoptant des sanctions strictes contre tout contrevenant ».
Certainement, il y a, là un problème d’organisation et de gestion auxquels il va falloir se pencher assez sérieusement puisque, aussi bien les élèves que les enseignants se plaignent d’une administration sclérosées, incompétente, voire dans certains cas fraudeurs où des notes d’élèves se monnayent presque à vue d’œil.