Mine de Gara Djebilet : plus de 400 000 tonnes de fer déjà extraites, une montée en puissance annoncée
La mine de Gara Djebilet poursuit son développement à un rythme soutenu. Selon Karima Bakir Tafer, secrétaire d’État auprès du ministre des Hydrocarbures et des Mines, chargée des mines, plus de 400 000 tonnes de minerai de fer ont été extraites à ce jour. L’annonce a été faite mercredi lors de sa visite sur le site, en compagnie du ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Abdelkader Djellaoui.
Tafer a indiqué que l’utilisation des explosifs pour accélérer les opérations d’extraction devrait débuter dans les prochains jours, marquant une nouvelle étape dans l’exploitation de ce gisement stratégique.
D’après un compte rendu de la télévision nationale, la responsable a précisé que les usines de traitement jouent un rôle central dans la valorisation du minerai : concassage, tamisage, augmentation du taux de fer et réduction du phosphore de 0,8 % à 0,2 %. Ces améliorations permettront d’atteindre une capacité de production d’un million de tonnes dès 2026, avant de grimper à 8 millions de tonnes d’ici 2030, volume nécessaire pour alimenter l’usine métallurgique de Béchar.
Lors de cette visite, Tafer a inspecté les chantiers des unités de traitement primaire, dont le taux d’avancement dépasse 48 %. Elle a salué l’engagement des équipes sur place, qui œuvrent au respect des délais en coordination avec les différents secteurs et les autorités locales.
Un projet structurant soutenu par la Présidence
La secrétaire d’État a souligné que le projet Gara Djebilet est devenu une réalité tangible grâce au soutien constant du Président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Elle a notamment mis en avant les progrès enregistrés dans les infrastructures essentielles au transport du minerai, parmi lesquelles les réseaux routiers de raccordement et les installations logistiques.
500 emplois directs pour la région
Tafer a enfin annoncé que les deux unités de traitement en cours de réalisation permettront la création de 500 emplois directs, avec une priorité accordée aux jeunes de la région, renforçant ainsi l’impact socio-économique du projet sur le sud-ouest du pays.
