Lancement d’une plateforme numérique de signalement de la corruption dans le secteur de la Solidarité
Ce lundi 1er décembre, à Alger, a été lancée une plateforme numérique permettant de signaler la corruption et de consulter le code de conduite et l’éthique professionnelle dans le secteur de la Solidarité, à l’occasion d’une journée d’information organisée pour cette initiative.
Dans son allocution lors de l’événement, la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition féminine, Souria Mouloudji, a souligné que cette plateforme constitue « un acquis institutionnel important renforçant les efforts du secteur en matière de prévention de la corruption et de promotion de la transparence », selon l’agence de presse algérienne.
La ministre a également rappelé que le code de conduite et l’éthique professionnelle représente « l’un des piliers fondamentaux pour instaurer une culture d’intégrité au sein du secteur ».
Elle a rappelé l’existence d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption adoptée ces dernières années, qui « se concentre principalement sur la moralisation de la vie publique, le renforcement de la culture de l’intégrité dans les institutions, l’amélioration de la transparence dans la gestion des fonds publics, ainsi que le développement de mécanismes de contrôle et de prévention via des outils modernes et efficaces ».
Pour sa part, la présidente de l’Autorité supérieure de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, Salima Mesrati, a affirmé que cette plateforme revêt « une importance capitale puisqu’elle constitue un outil efficace pour protéger les personnes concernées et garantir l’exercice de leurs droits. Cette initiative s’inscrit dans les objectifs fixés par la stratégie nationale de transparence et de prévention de la corruption ».
Elle a également souligné que les autorités publiques « ont placé la lutte contre la corruption parmi leurs priorités, en adoptant des politiques de réforme globales, en renforçant le cadre législatif et réglementaire, et en activant les mécanismes nationaux de transparence et de contrôle, notamment l’Autorité supérieure de transparence et de prévention de la corruption. Celle-ci collabore avec toutes les institutions concernées pour promouvoir la culture de l’intégrité et de la transparence, consolider les principes de bonne gouvernance et renforcer les dispositifs de signalement et de protection des lanceurs d’alerte ».
