Une nouvelle fonctionnalité de “X” dévoile la véritable nature de comptes s’attaquant à l’Algérie
La récente mise à jour de la plateforme “X”, qui permet désormais d’accéder à des informations détaillées sur les comptes, a révélé l’activité suspecte de nombreuses identités et profils intervenant dans les affaires algériennes de manière organisée et coordonnée afin d’influencer l’opinion publique.
Grâce à cette fonctionnalité, il est désormais possible de consulter la date de création d’un compte, sa zone géographique d’origine, l’historique des changements de nom d’utilisateur, ainsi que la nature de son activité — qu’elle soit automatisée ou non. Selon des observateurs du numérique, ces données mettent en lumière un réseau synchronisé de comptes partageant le même discours et poursuivant des objectifs similaires.
Les spécialistes lient ces constats au phénomène du « cyber-activisme manipulé » ou bots, apparu ces dernières années et considéré comme l’un des outils servant à la diffusion de fausses informations, à la création de dissensions et à la manipulation du débat public. Des avertissements officiels antérieurs avaient déjà alerté sur ces pratiques visant à perturber la stabilité interne.
Les premières analyses menées sur un échantillon de comptes, après activation de la nouvelle fonction, montrent que de nombreux profils opèrent sous de fausses identités et à partir de coordonnées situées hors du continent africain. Ces comptes interagissent de manière simultanée et uniforme dans des directions hostiles à l’Algérie.
Plusieurs journalistes ont constaté qu’il devient désormais difficile pour les comptes fictifs de se dissimuler derrière de fausses nationalités ou de publier des messages visant à semer la discorde entre les utilisateurs. Une évolution qui réduit considérablement l’impact des débats inutiles et des polémiques artificiellement entretenues.
Pour contourner cette fonctionnalité, certains comptes suspects ont recours à des outils de dissimulation tels que les VPN, ce qui fait apparaître leur emplacement sous la mention générique « West Asia ». Selon les mêmes analyses, une partie importante des contenus hostiles à l’Algérie semble provenir de zones situées au Maroc, en Israël, en France et aux Émirats arabes unis — une observation qui correspond aux tensions politiques connues entre ces pays et l’Algérie sur la scène officielle.
Les experts anticipent que d’autres réseaux sociaux pourraient suivre l’exemple de “X”, estimant que cette évolution apporte une réelle valeur ajoutée en matière de transparence et d’éthique numérique, tout en limitant l’utilisation des plateformes à des fins de manipulation. Ce changement intervient dans le cadre de l’élargissement des mécanismes de vérification payante et de lutte contre les faux comptes.
Dans plusieurs groupes professionnels en ligne, des journalistes ont échangé alertes et analyses soulignant que la géolocalisation désormais visible « a mis en lumière de nombreux mécanismes de propagande et de manipulation ». Ils affirment que le point le plus préoccupant pour l’Algérie concerne les comptes se faisant passer pour des Algériens ou usurpant d’autres nationalités pour diffuser des messages hostiles et attiser les divisions internes ou entre peuples.
Un journaliste basé à l’étranger a également indiqué que, d’après les premiers constats, plusieurs comptes prétendant être algériens ou alimentant la discorde proviendraient notamment du Maroc, d’Israël et de France.
