Apparition d’une nouvelle “drogue des nerfs” à Ghardaïa
Le wali de Ghardaïa, dans une correspondance urgente au ton exceptionnel, datée du 19 novembre, a alerté les différents secteurs religieux et sociaux, ainsi que les services de sécurité et de gendarmerie, de l’apparition d’une nouvelle substance psychoactive connue sous le nom de “drogue des nerfs” (GBH).
Il s’agit d’un liquide incolore, sans odeur, qui se mélange facilement aux boissons et est utilisé pour faciliter le viol de jeunes filles.
Le document officiel, largement relayé samedi sur les réseaux sociaux, adressé au directeur des affaires religieuses et des wakfs ainsi qu’au directeur de l’action sociale, fournit des informations précises sur la nature de cette nouvelle drogue.
Celle-ci fait partie des substances les plus dangereuses affectant le système nerveux : elle agit comme un puissant sédatif pouvant entraîner une forte excitation sexuelle, une perte de conscience, une paralysie, et une incapacité totale de résistance.
La gravité de cette drogue réside également dans la facilité avec laquelle elle peut être mélangée aux boissons sans que la victime ne la détecte, en plus de la possibilité de la consommer par voie orale ou intraveineuse.
C’est Le wali, dans sa correspondance, a insisté sur la nécessité de lancer des campagnes de sensibilisation immédiates, notamment dans les mosquées, afin de mettre en garde contre ce dangereux produit.
