Depuis Constantine, Tebboune appelle à la création d’hôpitaux spécialisés
En déplacement à Constantine ce jeudi, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a plaidé pour la mise en place d’hôpitaux spécialisés dans les disciplines médicales avancées, estimant que cette orientation est essentielle pour moderniser et renforcer le système de santé en Algérie.
Intervenant lors de la pose de la première pierre du nouveau Centre hospitalo-universitaire de 500 lits, le chef de l’État a souligné la nécessité de développer de véritables pôles médicaux offrant des soins de haut niveau, notamment en neurologie et en cardiologie. Selon lui, l’implantation de structures dédiées aux spécialités pointues constitue « une étape incontournable » pour améliorer la qualité des services de santé.
Des capacités nationales et des partenariats internationaux
Le président a affirmé que l’Algérie dispose de « grandes capacités et d’une crédibilité reconnue », ce qui encourage plusieurs pays avancés dans le domaine médical à envisager des partenariats avec elle. Il a cité notamment la coopération avec l’Allemagne, précisant que ce type de collaboration permettra au pays de développer davantage de spécialités hautement techniques.
Tebboune a également insisté sur l’importance d’une prise en charge rapide des cas critiques, rappelant que le renforcement des structures hospitalières doit aller de pair avec le développement des compétences humaines.
Former des spécialistes : le véritable défi
Le chef de l’État a mis l’accent sur l’enjeu majeur que représente la formation médicale. « Construire de grands hôpitaux est indispensable, mais former nos médecins dans des spécialités pointues est tout aussi essentiel », a-t-il déclaré, en soulignant la nécessité que ces formations se fassent dans les universités algériennes.
Il a rappelé à ce propos que le pays forme chaque année près de 13 000 médecins généralistes, alors que les besoins nationaux portent plutôt sur 13 000 médecins spécialistes. Un déséquilibre que les futures politiques de santé devront corriger, a-t-il conclu.
