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LA JOURNEE MONDIALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE  UN ENJEU, UNE STRATEGIE ET UNE FORTE MANIPULATION

Par Benouar Noureddine

Jamais le monde la presse n’a eu autant d’impact sur l’ensemble des secteurs de la vie publique dans chaque Etat et le monde virtuel généré par les nouvelles technologies de l’information et de la communication y sont pour beaucoup dans la vision de la presse qui semble prendre le dessus sur tout ce se qui bouge et se déroule à travers l’ensemble de la planète.

Même les politiques qui avaient la main sur l’e semble des activités n’ont plus la côte au même titre que les économistes, pourtant détenteur du nerf de la guerre l’argent en l’occurrence. Les raisons sont à chercher du côté des magnats de la presse qui font et défont des réalités transformées en un tour de «  plume » en échec ou réussite. Les images aidants sur la base de nouvelles techniques, « photoshop » en l’occurrence font le reste pour d’une situation anodine, un fait historique et le cas de la guerre en Ukraine en est le théâtre par excellence d’un vaudeville de mauvais goût.

Tout le monde aurait compris l’acharnement d’une presse, dite libre et surtout aux avants postes d’un professionnalisme qui jouit de toutes les latitudes pour offrir aux citoyens du monde des informations qui se révèlent à chaque jour de fausses informations, bien concoctées pour justifier l’injustifiable. Le vocable de fack-news est devenu pratiquement la règle où chaque lecteur, téléspectateur ou adepte des réseaux sociaux ne sait plus où se donner de la tête quant aux informations qu’ils trouvent, mais ne peut faire le tri pour comprendre telle ou telle situation.

La guerre qui se déroule en Ukraine a démontré toutes les limites d’une presse qui veut faire admettre le mensonge sous toutes ses formes malgré des contradictions et des incohérences, voire des imbécilités de bas étages et dont les auteurs de ces récits persistent dans leurs diatribes pour faire avaler des couleuvres monstres. Il n’y a qu’à voire ou écouter ces grands reporters et ces experts en tous genres faire le descriptif d’hommes politiques et de leurs prises de positions pour comprendre toute leur malveillance. Le cas du président russe Vladimir Poutine en est encore un cas d’école de professeurs indignes et toute honte bue, ils continuent de déverser des ignominies que seule l’histoire les jugera en temps opportun.

Dire que le président russe est un malade mental, frustré aux origines pauvres et aux compétences limitées, parachutés par un concours de circonstances, mais surtout défini come un criminel de guerre, est en soi un parti-pris contre un ordre établi par les vrais cupides et les vrais criminels dont l’histoire a démontré toutes les preuves de mensonges qui ont terni l’évolution de l’espèce humaine. Pourtant et selon le déroulement des débats sur des plateaux de télévisions, ces mêmes journalistes et ces mêmes experts se contredisent dans leurs propos pour dire qu’en réalité, des gens comme Poutine et des prises de positions ne sont, en fait que le produit des politiques expansionnistes des tenants du vrai pouvoir dans le monde, sauf que ces vérités sont diluées dans d’autres propos, moins clairs et plus ambigus pour semer le doute et faire du mensonge une réalité intrinsèque.

Ce sont d’ailleurs les mêmes prises de positions que l’on suit sur des chaînes thématiques comme «  Histoire «  ou « Toute l’histoire » qui ne cessent depuis des nées et presque en continue de faire d’Hitler un débile, paranoïaque et surtout un impuissant doublé d’un pervers et aux compétences très limitées puisqu’elles ne cessent de brandir son grade de caporal durant la première guerre mondiale. La vérité, c’est que ce quidam a fait trembler toute la terre malgré une coalition des alliés qui était au bord du gouffre. Et si le régime nazi a pu s’imposer comme une grande puissance militaire, c’est qu’en réalité, il disposait d’une technologie bien avancée qui subjugué tous les alliés, témoins toutes ces «  prises » de savants qui ont été récupérés par les américains et les soviétiques et ce sont ces mêmes scientifiques qui ont permis l’invasion de l’espace indépendamment de toutes ces mes nucléaires.

En Algérie, c’est le même topo avec une presse, d’abord étrangère qui n’a eu de cesse de dénigrer notre pays même du temps de feu Houari Boumediene avec l’ensemble de ses décisions pour faire sortir le pays d’une colonisation qui a duré plus de cent trente deux ans, mais  le comble a été atteint lors de la décennie noire qui a démontré toute l’étendue d’une haine occidentale relayée par des médias acquis à la cause, une cause diabolique entretenue par des politiques meurtrières, exterminatrices et combien racistes. Le film n’est pas encore terminé puisque avec le Hirak, ces mêmes médias ont redoublé d’efforts pour pervertir toutes les données et les réalités d’un mouvement populaire que ces médias ont voulu qu’il soit la fin de l’Algérie avec un démantèlement en règle et comme il ne suffisait pas, voilà que des médias algériens avec quelques pseudos journalistes à la solde de ces mêmes faiseurs du mal, emboitaient le pas pour tenter de déstabiliser le pays à coups de mensonges et de manipulations sordides et sans la promptitude de valeureux patriotes, le pays aurait sombré dans l’incertitude, synonyme de division et de lendemains encore plus sombres.

Même durant la pandémie, des informations circulaient sur la toile et sur quelques supports médiatiques distillaient de fausses informations, le but étant de faire douter le citoyen de tous les moyens mis en avant pour luter contre un fléau dont on ne connait pour l’instant les vrais tenants et les vrais aboutissants.

Pour cela, la tactique du chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune n’a pas chercher profondément pour instituer une rencontre périodique avec la presse nationale à l’effet d’éclairer l’opinion publique quant à la politique qu’il mène en tentant de faire taire des langues fourchues qui ne travaillent que pout attenter au pays. L’idée semble apporter ses fruits dans un monde où le mensonge est devenu la règle.

Ainsi, parler de liberté de la presse semble être un sujet très sensible en ces moments de troubles et d’incertitude et ce sont ces journalistes qui doivent faire le tri pour informer correctement les opinions publiques, car la presse est devenue un enjeu stratégique où seuls, les authentiques peuvent y contribuer. Pour cela, l’Etat doit davantage s’impliquer pour réguler un secteur qui a été longtemps entre les mains de magnats qui ne jurent que par la perfidie, la cupidité et pour beaucoup de la traîtrise.

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