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Algest 2025 : le ministre de l’Industrie mise sur la sous-traitance pour accélérer la croissance industrielle

La dixième édition du Salon international de la sous-traitance, Algest 2025, a été inaugurée ce lundi 17 novembre au Palais des Expositions des Pins Maritimes à Alger, en présence de plus de 100 entreprises exposantes. Ce rendez-vous économique majeur confirme son rôle central dans le développement de la sous-traitance industrielle et la promotion des partenariats productifs.

Un espace devenu incontournable pour les industriels

Dans son allocution d’ouverture, le ministre de l’Industrie, Yahia Béchir, a souligné que l’exposition s’est imposée, au fil des années, comme un espace professionnel stratégique, réunissant sous-traitants, PME, start-up et investisseurs.
Selon lui, ce cadre constitue une plateforme efficace pour le dialogue, l’échange d’expériences, et la création de réelles opportunités d’intégration industrielle, soutenant l’objectif national de hausse des taux d’intégration et d’insertion progressive des entreprises algériennes dans les chaînes de valeur mondiales.

La sous-traitance, pilier de la relance industrielle

Le ministre a réaffirmé la place centrale qu’occupe la sous-traitance dans la stratégie économique du pays.
Il a rappelé que le gouvernement la considère comme une “composante essentielle de la relance économique”, capable de :

  • renforcer la production locale,
  • améliorer la qualité des produits,
  • développer les services techniques,
  • et offrir des solutions technologiques aux industriels.

Cette dynamique s’inscrit pleinement dans la vision de l’État, qui ambitionne de bâtir une industrie nationale robuste, génératrice de richesse et d’emplois à forte valeur ajoutée.

Objectif 2027 : porter l’industrie à 13 % du PIB

Yahia Béchir a également rappelé l’objectif fixé par le Président de la République : augmenter la part du secteur industriel dans le PIB à 13 % d’ici 2027.
Un objectif “ambitieux mais réaliste”, selon lui, au vu de la transformation en cours dans de nombreux segments industriels et de l’implication croissante des acteurs économiques.

L’industrie automobile, un modèle de croissance accélérée

Parmi les secteurs phares, le ministre a particulièrement mis en avant celui de la fabrication de véhicules, qu’il qualifie de “modèle avancé de croissance rapide”.
Ce domaine repose fortement sur la sous-traitance, et sa réussite dépend, selon lui, de la mise en place d’un réseau national dense et performant de sous-traitants, condition indispensable pour :

  • passer définitivement du simple assemblage à une production locale réelle,
  • préserver la valeur ajoutée dans le pays,
  • et améliorer la compétitivité des entreprises algériennes à l’échelle régionale et internationale.

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