Nouvelles mesures pour renforcer la transparence dans la gestion des associations
Par : Darine.N
La présidente de l’Autorité supérieure pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption, Salima Messarati, a révélé hier que son institution travaille à l’élaboration d’un nouveau texte réglementaire visant à instaurer des systèmes de transparence « adaptés aux spécificités de la gestion associative ».
Selon ce texte, et comme l’a souligné Messarati dans son allocution lors de l’activité de formation dédiée aux membres du réseau algérien pour la transparence « Tarakem », l’Autorité poursuit ses efforts afin de « renforcer la confiance, garantir l’intégrité et assurer clarté et transparence dans la gestion associative ». Elle a insisté sur l’importance du rôle joué par la société civile dans le domaine de la transparence et de la lutte contre la corruption, rôle considéré comme un pilier essentiel pour promouvoir les valeurs de responsabilité et de transparence.
Dans son intervention, la présidente de l’Autorité supérieure a également rappelé que l’Algérie est engagée dans plusieurs conventions internationales et régionales. Ces engagements imposent la création d’un environnement favorable garantissant la participation active des organisations de la société civile dans les efforts de prévention et de lutte contre la corruption. Cela s’inscrit dans la dynamique nationale visant à consolider les cadres juridiques, institutionnels et opérationnels nécessaires pour atteindre ces objectifs.
Elle a par ailleurs indiqué que l’Autorité œuvre, dans le cadre de ses prérogatives, à créer un réseau national capable de mobiliser l’ensemble des acteurs de la société civile afin de fédérer les efforts et soutenir les initiatives citoyennes visant à promouvoir l’intégrité et la transparence.
Au cours de son discours, Messarati a également appelé à diffuser une culture de dénonciation de la corruption, et à organiser des campagnes de sensibilisation dans les établissements éducatifs et universitaires afin d’ancrer les valeurs de citoyenneté et d’intégrité auprès des générations montantes.
Pour conclure, la présidente de l’Autorité a réaffirmé que « la réussite de la lutte contre la corruption est une responsabilité collective », qui exige un engagement partagé entre l’État, les institutions et la société. Elle a souligné que cet effort collectif constitue un fondement pour bâtir une Algérie nouvelle, guidée par des principes d’intégrité, de justice et de transparence.
