Session de formation pour la presse : Les médias au cœur de la gestion intégrée des ressources hydriques

Par : Darine.N

Le rôle essentiel des médias dans la gestion intégrée des ressources en eau a été mis en lumière lors d’une session de formation organisée par l’Agence du bassin hydrographique Oranie Chott Chergui. Placée sous l’égide de l’Agence nationale de la gestion intégrée des ressources en eau, cette rencontre a constitué un espace d’information et d’échanges dédié à la sensibilisation du public sur l’importance de préserver cette ressource vitale.

Au cours de cette journée, M. Mohamed Tabache, directeur de l’agence, a présenté les missions de son institution, qui supervise neuf wilayas de l’Ouest : Oran, Aïn Témouchent, Tlemcen, Mostaganem, Sidi Bel-Abbès, Mascara, Saïda, El Bayadh et Naâma. Il a détaillé les différentes étapes du transfert d’eau et rappelé les efforts de l’État pour développer des projets structurants visant à garantir un approvisionnement régulier en eau potable. M. Tabache a insisté sur la contribution essentielle des médias dans la diffusion d’une véritable culture de l’économie hydrique.

La presse, a-t-il souligné, joue un rôle déterminant dans la vulgarisation des données complexes liées à la gestion de l’eau : sécurité sanitaire, techniques de traitement, solutions innovantes et participation citoyenne. La coordination entre les pouvoirs publics, les scientifiques et les citoyens a également été mise en avant comme un levier important pour promouvoir une gouvernance responsable et encourager des comportements durables face à cette ressource menacée.

Dans cette perspective, Mme Boudjenane Ilhem, responsable de la communication au sein de l’agence, a expliqué que la session vise à renforcer le travail de proximité avec les médias et à élargir l’espace de concertation. Elle a rappelé l’importance du rôle des journalistes dans la diffusion d’une culture de gestion durable et raisonnée de l’eau.

D’autres intervenants de la SEOR ont, pour leur part, mis en avant les grands projets engagés par l’État, notamment les stations de dessalement destinées à améliorer l’alimentation en eau potable. Ils ont également insisté sur la nécessité d’impliquer davantage le citoyen dans la gestion responsable de cette ressource.

La formation a comporté deux volets :

• Un volet théorique, animé par des experts qui ont présenté différentes données techniques ;
• Un volet pratique, incluant une visite du barrage de Dzioua, situé dans la commune de Sidi Benadda (wilaya d’Aïn Témouchent).

Les journalistes ont ainsi bénéficié d’explications sur le rôle de ce réservoir naturel dans l’alimentation en eau potable de la région, dont la capacité atteint près de 13 millions de mètres cubes.