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Clôture du Festival international du film arabe d’Oran : Malika Bendouda salue une édition marquée par la créativité et l’esprit de Novembre

La ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a présidé, mercredi soir, la cérémonie de clôture de la 13ᵉ édition du Festival international du film arabe d’Oran, un rendez-vous qui a rassemblé durant une semaine cinéphiles, réalisateurs et acteurs venus de divers pays arabes.

Organisée sous le patronage du ministère de la Culture et des Arts, la cérémonie s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités locales, d’artistes de renom et de figures emblématiques du cinéma arabe et algérien, dans une ambiance empreinte d’émotion et de célébration artistique.

« L’esprit de Novembre imprègne le festival »

Dans son allocution, la ministre a souligné que la participation de grandes figures du cinéma arabe et algérien a donné à cette édition « une dimension humaine et culturelle profonde », renforçant le rôle du festival comme espace de rencontre, de dialogue et de créativité.
Bendouda a également évoqué la convergence entre les manifestations culturelles nationales, saluant la présence des invités du Salon international du livre d’Alger à Oran, symbole, selon elle, de la vitalité du paysage culturel algérien.

La ministre a tenu à rappeler que la Palestine demeure « présente dans le cœur de chaque artiste et intellectuel arabe », soulignant la portée solidaire et humaniste de la culture.
Elle a ajouté que « l’esprit de Novembre a imprégné le festival, rappelant que la liberté et la créativité sont indissociables, et que la beauté reste une forme de résistance face à la laideur, à la violence et à l’oubli ».

Hommages et récompenses

La cérémonie de clôture a également été marquée par la remise des prix aux lauréats des différentes catégories — longs métrages, courts métrages et documentaires — parmi les 34 œuvres en compétition.
Des hommages émouvants ont été rendus à plusieurs figures du cinéma arabe et algérien, dont Sid-Ahmed Agoumi, Yasser Galal, Monther Rayahneh et le musicien libanais Marcel Khalifa, en reconnaissance de leurs parcours artistiques exceptionnels.

Dans son discours, Bendouda a salué « tous les créateurs qui ont fait de cette manifestation un espace de lumière et d’inventivité », réaffirmant que « le cinéma en Algérie restera à la mesure de notre vision culturelle ».
Elle a rappelé que la beauté et la culture demeurent les moteurs essentiels de la création artistique, qu’il s’agisse de cinéma, de musique ou de littérature.

La soirée s’est conclue dans une ambiance festive avec les prestations musicales de Cheb Mami et de la jeune chanteuse Zina Laarab, lauréate de l’émission Alhan wa Chabab, offrant une touche musicale vibrante à cette édition réussie du festival oranais.

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