L’ambassadeur sahraoui célèbre la clôture du « Panorama du cinéma sahraoui » à la Cinémathèque algérienne
La Cinémathèque algérienne a accueilli, lundi, la visite de l’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Khatri Addouh, à l’occasion de la clôture de la manifestation culturelle « Panorama du cinéma sahraoui ».
Accompagné du directeur du Centre algérien de cinématographie (CAC), Adel Mekhalfia, le diplomate sahraoui a visité l’exposition dédiée au cinéma sahraoui et aux œuvres étrangères soutenant la cause du peuple sahraoui. La visite s’est poursuivie par la projection du long-métrage Wanibik du réalisateur algérien Rabah Slimani, un film engagé retraçant la lutte du peuple sahraoui pour son autodétermination et évoquant le mur de sable érigé dans les années 1980 par le Maroc. L’œuvre met également en lumière la jeunesse sahraouie, notamment les étudiants de l’école de cinéma de Boujdour dans les camps de réfugiés près de Tindouf.
Dans une déclaration à l’issue de la projection, Khatri Addouh a salué l’organisation de cette manifestation et félicité la Cinémathèque pour son engagement culturel en faveur du peuple sahraoui. « Ce panorama a permis de faire découvrir un cinéma porteur de mémoire et de résistance, qui illustre le combat de notre peuple depuis plus d’un demi-siècle », a-t-il affirmé. L’ambassadeur a souligné le rôle essentiel du cinéma dans la préservation de l’histoire et la transmission de l’expérience sahraouie aux générations futures.
De son côté, le directeur de la Cinémathèque, Adel Mekhalfia, a exprimé sa satisfaction quant au succès de cette initiative et a réaffirmé la volonté de son institution de soutenir davantage les expressions artistiques liées aux causes de libération et de dignité des peuples.
Organisé sous le patronage du ministère de la Culture et des Arts, et placé sous le slogan « Le cinéma pour la liberté », le « Panorama du cinéma sahraoui » s’est déroulé sur trois jours. L’événement a proposé la projection de plusieurs films et documentaires ainsi que des rencontres débats animées par des réalisateurs et intellectuels, dont Saïd Mehdaoui, Rabah Slimani et Salim Hamdi, autour du rôle du septième art dans les luttes de libération nationale.
Cette édition a ainsi marqué un moment fort de solidarité culturelle entre l’Algérie et la RASD, mettant à l’honneur un cinéma porteur de mémoire, d’identité et d’espoir.
