L’agriculture algérienne en marche vers la modernisation
Le ministère de l’Agriculture organise, ce lundi 27 octobre, le Congrès national sur la modernisation du secteur agricole, un événement d’envergure qui réunit un panel d’experts nationaux et internationaux spécialisés dans les sciences agronomiques, la gestion des ressources et l’innovation technologique.
Ce congrès, placé sous le signe de l’innovation et de la durabilité, vise à dresser une feuille de route pour transformer en profondeur le modèle agricole algérien. Plusieurs axes stratégiques seront abordés, parmi lesquels l’intégration des technologies modernes pour accroître la productivité et la rentabilité, la gestion rationnelle de l’eau, la modernisation des équipements et infrastructures agricoles, ainsi que la mise en place de nouveaux mécanismes de financement adaptés aux besoins des exploitants.
Une agriculture connectée et durable
L’un des points centraux de cette rencontre porte sur la numérisation complète du secteur agricole, une étape décisive vers une meilleure planification et un suivi plus rigoureux de la production nationale. Il sera également question de la réorganisation du ministère et de ses institutions, afin d’améliorer la gouvernance et la coordination intersectorielle.
Les discussions porteront en outre sur la gestion intelligente du foncier agricole, appuyée par les technologies de pointe (imagerie satellitaire, bases de données géographiques, drones), ainsi que sur le recours aux biotechnologies pour développer des variétés végétales plus résistantes face aux changements climatiques.
Une nouvelle vision pour le monde rural
À travers cette initiative, le ministère entend impulser une nouvelle dynamique pour l’agriculture algérienne, fondée sur la recherche scientifique, la coopération intersectorielle et la valorisation des compétences nationales.
Le congrès ambitionne de favoriser un dialogue constructif entre chercheurs, cadres du secteur, investisseurs et partenaires économiques, afin de dégager des solutions concrètes pour renforcer la sécurité alimentaire, améliorer l’efficacité des politiques agricoles et bâtir une agriculture moderne, durable et résiliente, capable de relever les défis du futur.
