Hamas, le Jihad et le Front populaire : nous rejetons toute tutelle étrangère sur Gaza
Par : Darine.N
Les mouvements Hamas (Mouvement de la résistance islamique), le Jihad islamique en Palestine et le Front populaire pour la libération de la Palestine ont réaffirmé leur rejet catégorique de toute tutelle étrangère sur le secteur de Gaza.
Dans leur premier commentaire officiel commun suite à l’entrée en vigueur d’un accord de cessez-le-feu, les trois factions palestiniennes – Hamas, le Jihad islamique et le Front populaire pour la libération de la Palestine – ont souligné que la détermination de la forme de gestion du secteur et des bases de fonctionnement de ses institutions relève d’une affaire interne palestinienne, décidée par le peuple palestinien et ses composantes nationales de manière concertée, tout en se disant prêtes à bénéficier de la participation arabe et internationale dans les domaines de la reconstruction et de la récupération.
Les factions ont également affirmé qu’en dépit des tentatives de l’occupant “pour faire dérailler et bloquer le processus de négociation”, la délégation palestinienne négociatrice a maintenu sa demande de cessation des hostilités et a réussi à conclure un accord pour le début de la mise en œuvre de la première phase du cessez-le-feu, qui inclut la libération de centaines de prisonniers et de prisonnières en échange de la libération d’otages détenus par la résistance.
Les trois forces palestiniennes ont considéré que ce qui a été réalisé constitue un “échec politique et sécuritaire” des plans de l’occupant, et un message clair que le déplacement et l’arrachage ne passeront pas, indiquant que cette étape marque le début d’une voie vers “une cessation définitive de l’agression, la levée du blocus sur Gaza et le retrait de l’occupant”.
En conclusion de leur déclaration, les forces palestiniennes ont souligné avoir déployé d’importants efforts pour obtenir la libération de tous les prisonniers, y compris les figures de proue, mais que l’occupant a empêché l’inclusion de nombreux d’entre eux. Néanmoins, elles ont poursuivi l’accord “pour empêcher l’ennemi de continuer le génocide”, s’engageant à ce que la cause des prisonniers reste en tête des “priorités nationales jusqu’à leur libération totale”.
