Abdelrazak Makri refuse l’assistance de l’ambassade d’Algérie en Turquie
Par Hanani.Youcef
Des sources concordantes affirment que l’ancien président du MSP, Abdelrazak Makri, a refusé toute prise en charge par les services consulaires algériens en Turquie, après son arrivée à Istanbul dans le cadre de la flottille de la liberté.
🔴 Les diplomates algériens écartés
Dès son arrivée, les membres de l’ambassade d’Algérie en Turquie avaient proposé leur aide à Makri et aux autres participants, conformément à la décision des autorités de prendre en charge l’ensemble des citoyens algériens engagés dans la flottille. Cependant, Makri aurait décliné toute interaction avec eux.
🔴 Une prise en charge via un pays tiers
Comme l’Algérie ne reconnaît pas le régime israélien, le rapatriement des Algériens devait être assuré par l’intermédiaire d’un pays frère.
🔴 Un appel contradictoire
Peu avant sa libération, Makri avait diffusé une vidéo appelant exclusivement le gouvernement algérien à intervenir pour obtenir sa libération après son arrestation par l’armée israélienne. Pourtant, dans le même temps, il aurait multiplié les contacts avec les services de sécurité turcs, connus pour leurs liens étroits avec le Mossad.
🔴 Déclarations controversées
À son arrivée en Turquie, Makri aurait déclaré à certains Algériens : « Nous avons des amis en Turquie », avant de refuser tout échange avec les diplomates algériens.
🔴 Des accusations lourdes
Ces faits soulèvent de sérieuses interrogations. Le fait d’avoir privilégié une coordination sécuritaire entre Ankara et Tel-Aviv, tout en écartant les canaux officiels de son propre pays, est perçu par certains comme une atteinte grave aux intérêts nationaux, pouvant relever de la trahison.
