Saïdal lance une nouvelle unité de production de vaccins à Annaba
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Wassim Kouidri, a procédé hier, lundi, au lancement officiel d’un nouveau projet d’investissement du groupe public Saïdal, implanté dans la zone industrielle de El Bouni (wilaya d’Annaba). Cette unité sera consacrée à la production de vaccins inscrits au programme national de vaccination.
Dans son allocution, M. Kouidri a insisté sur le respect des délais de réalisation et sur la nécessité de garantir une conformité totale aux standards internationaux de qualité. Il a qualifié ce projet d’« étape stratégique » pour le renforcement de la souveraineté sanitaire nationale et la réduction de la facture d’importation.
Le ministre a précisé que cette future unité, combinée à d’autres projets en cours, devrait permettre une baisse des importations de vaccins d’au moins 150 millions de dollars par an, avec une perspective d’économie pouvant atteindre 200 millions de dollars grâce à l’élargissement progressif de la production. Au-delà de l’autosuffisance, il a également évoqué des opportunités d’exportation vers les marchés étrangers.
Par ailleurs, M. Kouidri a annoncé la conclusion, en marge du Salon africain du commerce intra-africain, de nouveaux accords de coopération et de partenariat d’une valeur globale dépassant 725 millions de dollars. Ces accords visent à soutenir le développement de projets pharmaceutiques novateurs et à favoriser l’ouverture du secteur sur les marchés internationaux.
S’exprimant sur l’approvisionnement en médicaments, le ministre a assuré qu’aucune pénurie n’avait été enregistrée concernant les produits essentiels, tout en reconnaissant quelques perturbations ponctuelles liées aux traitements anticancéreux. Il a promis un suivi permanent pour garantir la disponibilité de ces produits sensibles.
De son côté, la PDG du groupe Saïdal, Nabila Benyagzer, a présenté la fiche technique du projet d’Annaba : une unité construite sur une superficie de 22 267 m², avec un délai de réalisation fixé à 24 mois. La première phase concernera la production des vaccins destinés au programme national, avant l’élargissement à d’autres produits, conformément aux engagements pris avec l’Institut Pasteur
