Vers l’université de 4e génération : Kamel Baddari dévoile la feuille de route de l’enseignement supérieur algérien
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr. Kamel Baddari, a affirmé ce lundi, lors d’une interview au Forum de la Radio nationale, que l’université algérienne s’engage résolument sur la voie de la transformation vers le modèle de l’université de quatrième génération, appuyée sur quatre axes stratégiques : l’intelligence, la collaboration internationale, la numérisation et l’entrepreneuriat.
Recrutement massif et nouveaux concours
M. Baddari a annoncé l’ouverture de 4 112 nouveaux postes pour l’année en cours, incluant des professeurs-chercheurs permanents, des professeurs hospitalo-universitaires et des contrats temporaires. Il a également confirmé l’organisation d’un concours national pour les médecins résidents prévu à la fin du mois d’octobre, avec 5 900 postes financés à pourvoir.
L’université comme moteur de développement
Le ministre a rappelé que l’université algérienne ne se limite plus à la formation académique, mais s’impose désormais comme un acteur économique majeur. Parmi les réalisations déjà enregistrées :
• 480 entreprises créées par les enseignants-chercheurs et le personnel universitaire,
• 1 400 start-ups et 2 800 micro-entreprises,
• 3 400 brevets en cours de valorisation et destinés à être transformés en projets économiques.
Ces initiatives traduisent la volonté de l’État de faire de l’université une véritable source d’innovation et de création de valeur ajoutée pour l’économie nationale.
Les quatre piliers de l’université de 4e génération
M. Baddari a détaillé la vision stratégique du ministère, qui repose sur quatre dimensions principales :
1. Une université intelligente, intégrant la recherche et l’innovation dans tous les aspects de sa mission,
2. Une université collaborative, en réseau avec des établissements internationaux de premier plan,
3. Une université numérique, pilotée par des plateformes intelligentes pour la gestion et l’enseignement,
4. Une université entrepreneuriale, orientée vers la création d’entreprises et la valorisation des résultats scientifiques.
Une vision tournée vers l’avenir
Selon le ministre, cette mutation structurelle vise à aligner le système universitaire algérien sur les standards internationaux, tout en répondant aux besoins spécifiques du développement national. « L’université de demain doit former des compétences de haut niveau, tout en étant un acteur direct de la croissance économique et sociale », a-t-il conclu
