Laïd Rebigua insiste sur le rôle du Centre d’études de la résistance populaire

Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebigua, a insisté ce dimanche sur l’importance de la transmission du patrimoine historique national, appelant à le préserver et à le transmettre « d’une manière académique et responsable » aux futures générations.

S’exprimant à l’occasion du 30ᵉ anniversaire de la création du Centre national d’études et de recherche sur la résistance populaire, le ministre a souligné que la mémoire collective ne se réduit pas à un simple fonds d’archives, mais constitue « un pilier essentiel de la construction de l’identité nationale, dont les preuves sont innombrables ».

« Notre référentiel historique est fondé sur la victoire, et la doctrine du peuple algérien est celle des triomphes. Il ne croit ni aux échecs ni aux défaites, malgré les plateformes douteuses, les sites falsifiés, la propagande malveillante et les tentatives de saper l’unité de la nation », a-t-il affirmé.

L’unité nationale comme atout majeur

M. Rebigua a mis en garde contre les attaques visant l’Algérie, tout en rappelant que son principal rempart réside dans « la cohésion du front interne et l’unité entre les dirigeants et le peuple ». Cet atout, a-t-il poursuivi, est le fruit de la sagesse collective, de l’expérience historique et de la capacité de l’élite nationale à analyser et anticiper correctement les événements.

Un rôle central pour le Centre de recherche

En conclusion, le ministre a salué le rôle du Centre national d’études et de recherche sur la résistance populaire, le qualifiant d’« outil efficace dans la mise en œuvre de la politique de l’État en matière de préservation du patrimoine historique ». Selon lui, cette institution contribue à fonder un discours national « cohérent et fédérateur » destiné à renforcer la conscience historique des générations futures