L’ONU déclare officiellement la famine à Gaza : l’Algérie appelle à une mobilisation internationale
Dans une décision sans précédent dans l’histoire de la cause palestinienne et de la région du Moyen-Orient, l’Organisation des Nations unies a officiellement déclaré, hier, l’état de famine dans la bande de Gaza. Une annonce grave qui reflète l’ampleur de la catastrophe humanitaire vécue par le peuple palestinien depuis plusieurs mois.
Selon les termes employés par l’ONU, toutes les conditions définissant une situation de famine sont réunies. Ce drame, toutefois, ne découle pas de catastrophes naturelles ou de circonstances échappant au contrôle humain, mais résulte directement de politiques délibérées et méthodiquement mises en œuvre par l’occupation israélienne. Celles-ci s’inscrivent dans une stratégie visant, selon de nombreux observateurs, à imposer un déplacement forcé des populations, à réoccuper la bande de Gaza et à consolider ce que l’on appelle le “projet du Grand Israël”.
Face à cette situation alarmante, l’Algérie a fermement condamné ces pratiques qu’elle qualifie de crimes, et les replace dans le contexte plus large d’une guerre d’anéantissement menée contre la population civile palestinienne. Alger a appelé la communauté internationale, et en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à assumer ses responsabilités légales et morales, et à agir sans délai pour mettre en échec les plans de l’occupation israélienne.
L’Algérie a par ailleurs insisté sur la nécessité de préserver les fondements de la solution à deux États, considérée comme l’unique voie pour parvenir à un règlement juste et durable du conflit.
En tant que membre du Conseil de sécurité, Alger a réaffirmé son engagement constant en faveur de la cause palestinienne, promettant de poursuivre ses efforts diplomatiques pour soutenir le peuple palestinien, œuvrer à l’arrêt de cette tragédie humanitaire inédite et hâter la création d’un État palestinien indépendant et souverain, avec Jérusalem-Est comme capitale
