Oran : des conventions pour moderniser et relancer le secteur de la pêche et de l’aquaculture
Depuis le début de l’année 2025, la Chambre de la pêche et de l’aquaculture de la wilaya d’Oran a engagé une série de partenariats stratégiques pour impulser une nouvelle dynamique dans le secteur. Selon son directeur, Abdelbasset Hamri, ces conventions visent à moderniser les outils de production, renforcer les compétences des professionnels et accompagner les startups innovantes.
Six accords ont déjà été signés avec des institutions nationales couvrant plusieurs domaines clés : la recherche scientifique, la formation, l’assurance et le financement. L’objectif est de structurer un secteur performant, durable et compétitif, en adéquation avec les évolutions technologiques actuelles.
Parmi les conventions majeures figure celle signée avec le laboratoire de recherche en gestion des entreprises et en développement économique de l’Université de la formation continue d’Oran, apportant une expertise précieuse en matière d’analyse économique et de gestion.
La Chambre a également conclu une convention tripartite avec l’Institut de technologie de la pêche maritime et de l’aquaculture ainsi que le Laboratoire des sciences et de l’ingénierie maritimes de l’USTO. Ce partenariat vise le développement de projets conjoints dans le domaine de la formation technique et de l’innovation appliquée à la pêche.
Sur le plan économique, des accords ont été conclus avec la Société nationale d’assurance (SAA) pour la couverture des équipements et des navires, garantissant ainsi un environnement d’investissement plus sûr. De plus, une convention avec la Caisse de coopération agricole a été mise en place pour faciliter l’accès au financement des petits porteurs de projets, renforçant ainsi la viabilité financière des initiatives locales.
D’autres conventions sont en cours de finalisation, notamment avec le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc), afin de lancer des projets de recherche sur les dimensions sociales et culturelles du secteur.
À travers ces partenariats, la Chambre entend établir les fondations d’un écosystème de la pêche et de l’aquaculture plus moderne, inclusif et résilient.
