Constantine : Réouverture de la salle de radiologie du CHU Ben Badis
Par : Wassila. Z
Le Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) Dr. Ben Badis de Constantine a récemment procédé
à la réouverture de la salle de radiologie relevant du service de chirurgie plastique, après plus
de quatre années de fermeture. Cette décision a été accueillie avec soulagement par les
médecins et les patients, en raison de l’importance de cette structure dans l’amélioration du
parcours de soins et la réduction des délais d’attente et des déplacements entre les services.
La direction de l’établissement a précisé que cette réouverture s’inscrit dans une politique
globale de réactivation des structures de santé restées inopérantes pendant plusieurs années,
soit à cause de pannes techniques, soit en raison d’un manque de personnel qualifié. Ces
derniers mois, la salle a fait l’objet d’une opération de maintenance complète, accompagnée
du renforcement de ses équipes médicales et paramédicales spécialisées en imagerie.
Cette salle est désormais destinée à prendre en charge les cas non urgents, notamment les
traumatismes des membres résultant de chutes ou d’accidents de la circulation. Cela permettra
d’alléger la pression considérable exercée sur le service des urgences chirurgicales, qui
assumait jusqu’ici seul la prise en charge de l’ensemble des patients, quelle que soit la gravité
de leur état.
Selon des spécialistes, cette réouverture aura un impact positif sur la qualité des soins, en
réduisant les délais d’attente et en assurant un diagnostic plus rapide et plus précis. Cela
facilitera une prise de décision thérapeutique mieux adaptée, qu’il s’agisse d’une intervention
chirurgicale ou d’un simple suivi médical.
Par ailleurs, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de modernisation
des infrastructures hospitalières et de leur équipement en technologies de pointe, afin
d’améliorer à la fois les conditions de travail du personnel de santé et le confort des patients.
Le bénéfice de cette réouverture dépasse les frontières de la wilaya de Constantine, en
profitant également aux patients venant de wilayas voisines telles que Mila, Oum El Bouaghi,
Skikda ou Guelma, qui se rendent au CHU pour bénéficier de l’expertise de ses médecins et
de la qualité de ses équipements.
De leur côté, plusieurs patients et leurs accompagnateurs ont exprimé leur satisfaction,
soulignant que la fermeture prolongée de cette salle les obligeait à se rendre dans d’autres
services souvent surchargés, ou à avoir recours aux cliniques privées à des coûts élevés. La
remise en service de cette unité représente donc un soulagement à la fois financier et moral.
Pour de nombreux observateurs, ce genre d’initiatives constitue un signal positif quant à la
nécessité de remettre en fonction toutes les structures hospitalières inactives, particulièrement
dans un contexte de forte pression sur le système de santé public et de demande croissante en
services d’imagerie médicale.
