L’Algérie en tête des plus grandes transactions pétrolières mondiales en juillet 2025

En juillet 2025, l’Algérie s’est distinguée en se hissant au sommet du classement des cinq plus importantes transactions pétrolières réalisées à l’échelle internationale. Ce succès s’explique par la signature de cinq contrats majeurs dans le secteur du pétrole et du gaz, portant sur des réserves impressionnantes estimées à près de 700 milliards de mètres cubes de gaz naturel et 560 millions de barils de pétrole brut.

Ces accords, conclus avec huit entreprises internationales, concernent cinq blocs d’exploration et s’inscrivent dans le cadre du nouveau code des hydrocarbures récemment adopté. Les contrats, d’une durée de trente ans, prévoient une phase initiale de sept ans dédiée aux travaux d’exploration. La cérémonie officielle de signature a été supervisée par le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, marquant ainsi un renouveau d’attractivité du marché algérien, confirmé par le rapport mensuel de la plateforme spécialisée américaine « Energy Platform ».

Le dynamisme du secteur pétrolier dans le monde arabe est également mis en lumière ce mois-ci grâce à des transactions importantes en Égypte et en Irak, en plus de l’Algérie. Ces initiatives témoignent d’une relance notable des projets d’exploration, de développement et d’extension des capacités de production pour le second semestre 2025.

En Algérie, cette nouvelle dynamique d’investissement s’appuie sur une stratégie de diversification énergétique et une réforme législative ambitieuse. Bien que les détails financiers globaux et les noms de toutes les entreprises impliquées n’aient pas été entièrement dévoilés, l’investissement global dépasse déjà 606 millions de dollars, signe de la confiance renouvelée des partenaires internationaux.

Un partenariat emblématique illustre cette tendance : celui entre Sonatrach et le groupe italien Eni pour le développement du champ de Zemoul Kabir, situé dans le bassin de Berkine, près de Hassi Messaoud. Ce contrat, d’une durée de 30 ans, prévoit un investissement total de 1,35 milliard de dollars, dont 110 millions seront consacrés à la phase d’exploration sur sept ans. Il figure parmi les plus importants accords de partage de production signés sous le nouveau cadre réglementaire algérien.

Le rapport mensuel met également en avant plusieurs autres opérations majeures dans le secteur des hydrocarbures :

• En Égypte, la société internationale Subsea 7 a remporté un contrat offshore estimé entre 50 et 150 millions de dollars. Ce projet porte sur la fourniture, l’installation et la mise en service de composants technologiques pour des infrastructures pétrolières maritimes. Les travaux devraient démarrer en 2026, après une phase d’ingénierie réalisée en France, au Portugal et en Égypte.
• En Irak, un accord de développement a été signé pour le champ pétrolier de Hamrin, dans le cadre d’un partenariat élargi avec des opérateurs étrangers.
• En Norvège, un investissement de 1,3 milliard de dollars a été décidé pour la troisième phase de développement du champ géant Johan Sverdrup, le plus grand gisement pétrolier d’Europe de l’Ouest. Cette opération vise à augmenter les réserves exploitables de 50 millions de barils équivalent pétrole.

Grâce à cette première place au classement mondial, l’Algérie confirme son rôle clé sur la scène internationale des hydrocarbures. Les nouveaux contrats signés devraient favoriser une augmentation significative de la production nationale et renforcer les relations avec des partenaires étrangers stratégiques.