Santé : l’Algérie et la Tunisie s’accordent sur un nouveau cap de coopération stratégique
En marge de la Conférence régionale « Une seule santé » pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, tenue dimanche à Tunis, le ministre algérien de la Santé, Abdelhak Saihi, a rencontré son homologue tunisien, Mustapha Ferjani, pour renforcer la coopération bilatérale dans le domaine sanitaire, a indiqué le ministère de la Santé dans un communiqué.
Cette rencontre a été l’occasion pour les deux responsables d’examiner les moyens de consolider les relations entre l’Algérie et la Tunisie dans le secteur de la santé, face aux défis communs auxquels les deux pays sont confrontés. Les discussions ont porté sur l’actualisation du mémorandum d’entente existant, afin de l’adapter aux nouvelles réalités sanitaires et aux exigences de performance et de gestion des crises.
Trois axes de coopération ciblés
Les deux ministres ont convenu de structurer leur partenariat autour de trois domaines prioritaires considérés comme des piliers fondamentaux de la santé publique :
- L’industrie pharmaceutique : Un accent particulier a été mis sur le développement conjoint de la production locale, l’échange de savoir-faire et la promotion de l’innovation dans les deux pays.
- L’échange d’expertises et de services de qualité : Les deux parties entendent renforcer la coordination entre les établissements de santé des deux pays afin d’améliorer l’accès aux soins et la qualité des services.
- Les jumelages et les journées scientifiques : L’objectif est de stimuler le transfert de compétences, la formation continue et le développement professionnel des personnels de santé.
Lutte contre la toxicomanie : une coopération renforcée
Un autre volet important abordé lors de la réunion concerne la lutte contre la toxicomanie. Les ministres ont échangé sur les stratégies de prévention, les modalités de prise en charge psychosociale et les mécanismes d’implication de la société civile dans ce combat sanitaire et social.
Enfin, les deux parties ont réaffirmé leur volonté de maintenir une coordination étroite et continue entre les deux ministères, dans une logique de coopération durable et d’adaptation aux enjeux sanitaires contemporains.