Sauvegarde de la race ovine rouge ‘Daghma’’ : L’Ecole Nationale de l’Agriculture à l’honneur

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique, Kamal Baddari, a affirmé hier, que l’École
nationale d’agriculture était devenue une institution
scientifique de premier plan, grâce à sa contribution au
développement national. L’école œuvre actuellement à
l’augmentation de la production animale de la race rouge,
dite « Daghma », en utilisant des méthodes scientifiques
pour accroître la production de l’une des races les plus
importantes d’Algérie, actuellement en voie de disparition.
Lors de sa visite à l’école, le ministre a été informé en détail
de cette expérience unique, qui vise à impliquer le secteur
de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
dans la stratégie nationale d’élevage ovin, en déclin ces
dernières années. Dans une déclaration aux médias en
marge de la visite, il a déclaré : « La race rousse ou
Daghma est une race rare qui connaît actuellement un
déclin important. L’école a pris l’initiative d’augmenter sa
production, ce qui a permis de créer une race pure après un
croisement. Elle a également pu augmenter son effectif en
peu de temps, d’autant plus qu’il s’agit d’une race à
reproduction rapide. Elle a misé sur la technologie des
puces électroniques en signant un accord avec une
institution privée spécialisée dans ce domaine, ce qui a
permis de numéroter et de suivre tous les moutons, ce qui
accélère les interventions en cas de maladie ou autre. »
 Selon le ministre, cette expérience pourrait bénéficier aux
États producteurs de cette race, comme Saïda et Sidi Bel
Abbès, tant en termes de techniques d’élevage que
d’identification du bétail, qui a fait ses preuves. Il s’agit
d’une réussite à mettre au crédit de l’école, qui a déjà
excellé dans d’autres domaines, comme l’augmentation de

la production céréalière, notamment de blé, a ajouté le
ministre Badari.
Lors de sa visite à l’école, le ministre a été informé de
nombreuses techniques de développement agricole,
notamment l’utilisation de l’intelligence artificielle et de la
technologie de précision dans l’agriculture, l’utilisation
d’insectes comme protéines alternatives pour la production
d’aliments pour animaux et d’engrais organiques, de
nouvelles méthodes de lutte antiacridienne, un projet
national de recherche sur le développement de la filière
pistache et de nouvelles variétés de blé dur produites et
développées à l’école.