Lancement de l’exercice « Paix en Afrique du Nord III » sous l’égide de l’Union africaine à Oran
Le Général d’Armée Saïd Chanegriha, ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale et Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a prononcé ce mardi une allocution en visioconférence depuis le Quartier général de la 2ᵉ région militaire à Oran, à l’ouverture officielle de l’exercice de terrain de la Capacité régionale de l’Afrique du Nord (CRAN), organisé en Algérie du 17 au 29 mai 2025 à l’École supérieure de l’infanterie Chahid Djelloul Abidat de Cherchell.
Baptisé « Paix en Afrique du Nord III », cet exercice s’inscrit dans le cadre du soutien des mécanismes africains de paix et de sécurité sous l’égide de l’Union africaine. À cette occasion, le Général d’Armée Chanegriha a souligné l’importance stratégique de cette initiative multinationale qui coïncide avec la Journée mondiale de l’Afrique :
« Cet exercice reflète notre engagement commun en faveur de la stabilité et du développement d’une Afrique plus sûre et prospère. »
La cérémonie a été présidée par le Général-Major Belkacem Hasnat, chef du Département emploi-préparation de l’ANP, en présence de hauts responsables militaires des pays membres de la CRAN, de représentants de la Commission de l’Union africaine, de l’AFRIPOL, ainsi que de délégations militaires africaines.
Dans son intervention, le Général-Major Hasnat a mis l’accent sur la pleine capacité opérationnelle de la Capacité nord-africaine, récemment validée par l’Union africaine :
« Cet exercice illustre parfaitement le principe de solutions africaines aux problèmes africains. »
De son côté, Ahmed Hamida Ettajouri, représentant exécutif de la CRAN, a salué le rôle de l’Algérie dans la concrétisation de la Force africaine en attente (FAA), en déclarant :
« Cet exercice est une étape clé dans son opérationnalisation complète. »
L’exercice « Paix en Afrique du Nord III » simule le déploiement d’une mission multidimensionnelle de maintien de la paix, avec pour objectif d’assurer une réactivité rapide, une coordination optimale et un haut niveau de préparation face aux crises régionales.
Les différentes phases de l’opération ont été menées avec une coordination méticuleuse entre les unités participantes, traduisant le professionnalisme et la compatibilité avec les standards internationaux des opérations de soutien à la paix.
