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Fraude aux examens : l’Algérie durcit les mesures pour garantir l’intégrité du Bac et du BEM

Par : Youcef .H

Dans le cadre de sa lutte continue contre la fraude aux examens nationaux, l’Algérie intensifie ses efforts pour restaurer la crédibilité du baccalauréat et du BEM, ternie ces dernières années par des scandales de triche à grande échelle.

Une journée d’études organisée jeudi dernier au Palais de justice d’Oran a réuni magistrats et responsables du secteur éducatif, soulignant la nécessité de maintenir une vigilance constante malgré la baisse relative des cas de fraude. Les sanctions ont été rappelées avec fermeté : jusqu’à 15 ans de prison et 300 000 DA d’amende pour les fraudeurs, et des exclusions de 5 à 10 ans pour les candidats impliqués.

L’Office national des examens et concours (ONEC) a instauré des dispositifs rigoureux : interdiction totale des outils de communication, scellage et anonymisation des copies, surveillance vidéo des coffres contenant les sujets, et encadrement strict des déplacements dans les centres d’examen. Chaque wilaya dispose désormais de cellules de vigilance placées sous l’autorité des procureurs généraux.

Ces mesures ont déjà mené à plusieurs condamnations, notamment à Tébessa en 2024 où deux personnes ont été emprisonnées pour fuite de sujets du BEM. En 2023, 21 individus avaient également été poursuivis pour des faits similaires.

À l’approche des épreuves — prévues du 1er au 3 juin pour le BEM et du 15 au 19 juin pour le Bac — les autorités rappellent aux candidats de se présenter avec une convocation valide et une pièce d’identité. Aucun objet personnel ne sera toléré dans les salles, et toute infraction sera strictement sanctionnée.

Un guide de 19 consignes a été distribué aux chefs de centres pour assurer une organisation sans faille.

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