Mohamed Arkab annonce un vaste programme pour relancer le secteur minier algérien

Lors de la cérémonie officielle marquant le 59ᵉ anniversaire de la nationalisation des mines et le 57ᵉ anniversaire de la création de la Sonarem, tenue ce mardi à Alger, le ministre d’État, ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, a dévoilé un ambitieux programme national destiné à renforcer les capacités minières de l’Algérie et à élargir son potentiel de recherche et d’exploitation.

Le ministre a rappelé que malgré l’indépendance acquise en 1962, le secteur minier demeurait sous domination étrangère. « De nombreuses entreprises françaises et internationales continuaient d’exploiter activement les ressources du sous-sol algérien, ce qui a conduit à la décision historique de nationaliser toutes les ressources minières, mettant fin à la mainmise sur 11 mines stratégiques », a-t-il expliqué.

Dans le cadre de la relance actuelle, Mohamed Arkab a annoncé la révision prochaine de la loi sur les activités minières. Cette nouvelle législation, attendue très prochainement, vise à adapter le cadre juridique aux réalités du marché, attirer davantage d’investissements et garantir une meilleure préservation des intérêts nationaux. Le texte est actuellement en phase finale de concertation avec les parties prenantes, dont les opérateurs économiques et les experts du secteur.

Le ministre a aussi mis en lumière les efforts engagés pour l’élargissement du bassin minier national. Parmi les actions menées figurent la mise à jour de la cartographie géologique, le lancement de nouveaux programmes de prospection et le développement de projets miniers structurants.

Parmi ces projets figurent :

• La mine de fer de Gara Djebilet, appelée à devenir un pilier stratégique de l’industrie sidérurgique nationale.
• La mine de zinc et de plomb d’Oued Amizour-Tala Hamza, dans la wilaya de Béjaïa.
• Les projets de phosphate à Bled El Hadba (Tébessa) et Oued El Kebret (Souk Ahras), à fort potentiel exportateur.

Le ministre a également souligné l’essor d’industries de transformation telles que celles du marbre, du carbonate de calcium et de la bentonite, ainsi que le développement de l’exploitation aurifère dans les wilayas du Sud.

Mohamed Arkab a conclu en affirmant que ces projets visent à créer davantage de valeur ajoutée pour l’économie nationale, à travers une meilleure intégration du secteur minier dans le tissu industriel, et à accroître sa contribution au produit intérieur brut du pays.