Lancement du programme « Kick Start » : sept incubateurs pour dynamiser l’entrepreneuriat en Algérie
Le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a annoncé ce jeudi le lancement du programme « Kick Start », qui verra la mise en place de sept incubateurs dès la semaine prochaine. Ce programme ambitieux vise à soutenir l’innovation et à promouvoir l’entrepreneuriat en Algérie, tout en accompagnant les porteurs de projets dans la création de start-up innovantes.
Dans une interview à la chaîne III de la Radio nationale, le ministre a détaillé les actions réalisées par son département et les projets à venir. Il a expliqué que le ministère a élaboré une feuille de route pour améliorer la création de start-up, tant sur le plan quantitatif que qualitatif, à travers toutes les régions du pays et dans divers secteurs. L’objectif est de rendre ces start-up compétitives au niveau international et de contribuer à l’économie nationale.
La feuille de route inclut également un volet financier pour diversifier les mécanismes de financement disponibles pour ces entreprises. Selon M. Ouadah, le programme « Kick Start » permet, pour la première fois, de soutenir à la fois des incubateurs publics et privés labellisés, afin d’accompagner efficacement la création de start-up et leur entrée sur le marché.
Le ministre a précisé que les sept incubateurs qui seront lancés la semaine prochaine ont pour ambition de couvrir toutes les wilayas du pays d’ici la fin de l’année. « Aujourd’hui, nous avons des milliers de projets innovants et de concepts qui n’ont pas encore été concrétisés. Le programme Kick Start va transformer ces projets en start-up créatrices d’emplois et de valeur », a-t-il ajouté.
M. Ouadah a également fait le point sur le mécanisme « Un diplôme, une Start-up », instauré par l’arrêté ministériel n°1275, qui a vu des évolutions positives depuis sa mise en place il y a trois ans. Ce dispositif permet aux étudiants de travailler sur des problématiques réelles, puis d’être accompagnés dans la création de leurs start-up. « Aujourd’hui, l’objectif est d’inciter les chercheurs et les enseignants à créer leurs propres entreprises », a conclu le ministre.
