Ouverture des « Nuits d’Ouled Djellal du cinéma révolutionnaire » avec la projection de « L’opium et le bâton »
Par : Amani H.
La manifestation culturelle « Nuits d’Ouled Djellal du cinéma révolutionnaire » a débuté samedi soir avec la projection du film L’opium et le bâton d’Ahmed Rachedi, marquant ainsi le lancement de cet événement dédié à l’histoire cinématographique algérienne. Organisé sur la place publique, face au siège de la wilaya, cet événement fait partie des célébrations de la Fête de la Victoire (19 mars), mettant en lumière l’impact du cinéma algérien dans la narration de la lutte pour l’indépendance du pays.
Adapté du roman L’opium et le bâton de Mouloud Mammeri, publié en 1965, le film de 2 h 15 raconte le quotidien des habitants de Thala, un village de Kabylie, durant la guerre de libération. Il suit le parcours du Dr Bachir, un homme qui quitte une vie confortable pour rejoindre les résistants algériens aux côtés de ses frères, luttant contre l’occupation coloniale française.
En marge de la projection inaugurale, Mounir Aïssoug, directeur de la culture et des arts de la wilaya, a déclaré à l’APS que cet événement permettra au public d’Ouled Djellal et des environs de découvrir ou redécouvrir des films algériens emblématiques de la révolution, à l’occasion de la Fête de la Victoire. « Cela permettra aux jeunes de s’inspirer de l’héroïsme et des sacrifices du peuple algérien pour la liberté et l’indépendance », a-t-il souligné.
Le programme des « Nuits d’Ouled Djellal du cinéma révolutionnaire » inclut plusieurs films importants de l’histoire du cinéma algérien, tels que Le vent des Aurès de Mohamed-Lakhdar Hamina et Héliopolis de Djafar Kacem, qui revient sur les Massacres du 8 mai 1945 à Sétif, Guelma et Kherrata.
Cette manifestation, qui se déroulera jusqu’au 20 mars, est organisée par la direction de la culture et des arts en partenariat avec le Centre national de la cinématographie et de l’audiovisuel.
