COMPRENDRE LA POSTURE DE LA FRANCE, IL N’Y A RIEN À COMPRENDRE, SAUF SON DÉCLIN

Par : N.BENOUAR

Beaucoup d’analystes veulent comprendre les motivations qui guident les autorités françaises à vouloir
persévérer dans une attitude suicidaire qui fait fi de toutes les règles qui régissent le monde, appelé le
droit international mais pas que puisqu’à l’interne, la France ne va pas bien et se retrouve dans une
pente si dangereuse que cela nous rappelle bien des épisodes de honte et bassesse.
Le premier ministre français en voulant se rattraper pour enjoindre son ministre de l’Intérieur à l’effet
de s’exprimer sur la crise qui secoue les relations entre la France et l’Algérie, ce dernier, agrégé de
lettres avait du mal à trouver les mots qui conviennent à un énième dérapage de l’État français.
Apparemment ignorant les principes directeurs de l’Algérie, il s’est permis d’adresser un ultimatum à ses
dirigeants les intimant de répondre à leurs désidératas concernant les OQTF et de dire sans gêne que la
France ne veut nullement l’escalade.
En réponse, l’Algérie qui ne fait pas dans le détail a de suite répondu par le sacro-saint principe de
réciprocité tout en ajoutant la promptitude et la célérité. E, clair, l’Algérie était dans une posture qui
regardait voyant venir toutes les réactions des autorités françaises qui semblent être tombées dans leur
propre piège, celui d’avoir mis leur destin dans les mains des sionistes et les autres lobbys qui font
désormais le jeu de toute la politique française.
Le pire dans toute cette histoire, c’est l’attitude du président Macron et surtout de son premier ministre
François Bayrou qui avaient accepté toutes les vicissitudes et autres brimades sous couvert d’ordres non
négociables de l’extrême droite dont la majorité de la droite française l’ont rejoint. De ce fait, ces deux
hautes autorités, craignant pour l’un de ne pas finir son mandat et pour l’autre, voulant coute que coute
faire au moins une année à Matignon et pour ce faire, ils ont décidé de tout supporter, accepter et
quitte à s’embrouiller avec un pays qui n’a rien à voir avec ces querelles intestines.
En fait et ce sont les responsables français qui le disent à propos des OQTF puisque la France compte
plus de vingt pays avec qui, elle a des problèmes d’exécution sauf que ces mêmes responsables
admettent que cette exécution est difficile à appliquer en raison de l’attitude des émigrés clandestins
qui déchirent leurs documents afin de rendre leur identification presque, impossible et partant de leur
nationalité. C’est l’une des raisons principales qui a contraint l’Algérie à refuser certaines personnes et
dont le président de la République l’avait expliquée lors d’une de ses rencontres avec la presse
nationale.
Pourtant, ce ne sont pas les seules raisons d’une rupture inéluctable mais bien d’autres comportements
indécents et vils de la France qui ne s’est pas encore gênée pour envoyer la femme de service hissée au
rang de ministre à tout faire et de l’envoyer en territoires occupés du Sahara occidental pour on ne sait
quels motifs justifiant un voyage pareil si ce n’est capoter les festivités du 49 eme anniversaire de la
création de l’État de la RASD et comme il ne suffisait pas pour ceux qui commandent la politique
française, ils ont aussi instruit le président du Sénat de s’y rendre à la même destination, en l’espace
d’une semaine et tout cela pour démontrer non seulement leur attachement au x thèses marocaines
concernant ce sujet mais surtout pour dire que la France est sous notre coupe et on peut lui faire
n’importe quoi.

cette situation risque de s’aggraver puisque l’épisode avec Alger ne peut perdurer du fait que l’Algérie a
d’autres préoccupations et d’autres défis et si avec un pays tiers, il y a du grabuge, c’est carrément la
rupture pour passer à autre chose c’est dire que les visées ne sont pas les mêmes pour comprendre que
la France est dans l’embrouille tandis que l’Algérie est dans la clarté.