FINABI Conseil : Une Étude Analytique sur les Activités Agréées en Algérie et des Recommandations Stratégiques
Par : Amani H.
FINABI Conseil, sous la direction de son fondateur Chabane Assad, a récemment réalisé une étude analytique détaillant l’ensemble des activités agréées en Algérie. Selon M. Assad, « le nombre d’activités codifiées par le Centre National du registre de commerce est de 2075 », un chiffre qui inclut diverses catégories d’activités économiques. À cela s’ajoutent « 447 activités de production » et « 46 activités nécessitant un agrément », représentant environ 10 % des activités recensées.
L’étude souligne que certaines activités de production, comme celles liées à la pêche et à l’aquaculture, sont soumises à des agréments. Toutefois, « les autres activités agricoles et agroalimentaires sont épargnées de cet obstacle à l’entrée », ce qui facilite leur développement. Parmi les secteurs spécifiques, 81 activités artisanales ont été identifiées, mais selon M. Assad, « seule l’entreprise de pêche artisanale est tributaire d’un agrément pour commencer son exploitation ».
Face à l’inflation croissante des produits halieutiques, FINABI Conseil formule des recommandations pour libéraliser davantage le secteur. M. Assad recommande notamment de « affranchir toutes les activités de pêche et d’aquaculture d’un agrément afin d’attirer plus d’investisseurs et ainsi améliorer la production ». Cette mesure viserait à dynamiser le secteur en éliminant les obstacles réglementaires, tout en répondant à la demande croissante du marché.
Enfin, l’étude met en avant la nécessité de réformer le système de codification actuel des activités en Algérie. M. Assad propose ainsi de « lancer un projet de réforme de la codification actuelle afin de libérer le potentiel entrepreneurial et orienter les investissements vers des activités créatrices de valeur, tout en améliorant l’inclusion financière et en préservant les recettes fiscales ». Cette réforme viserait à encourager l’innovation et l’entrepreneuriat dans des secteurs stratégiques, tout en garantissant un équilibre avec les obligations fiscales de l’État.