Jude Bellingham risque une lourde sanction après son expulsion face à Osasuna
Jude Bellingham, l’international anglais du Real Madrid, a fait parler de lui après son expulsion lors du match de Liga contre Osasuna, samedi dernier. Selon les images diffusées par Movistar, il semblerait que le milieu de terrain ait proféré un « fuck off » à l’arbitre, une remarque qui a conduit à une analyse approfondie de l’incident. Dans son rapport officiel du match, l’arbitre Juan Martínez Munuera précise que Bellingham lui a dit « fuck you », une expression similaire, mais qui peut être perçue de manière différente en fonction du contexte.
La gravité de la sanction que pourrait subir Bellingham dépendra largement de l’interprétation des propos qu’il a tenus. Comme le souligne Marca, les instances compétentes, à savoir le Comité de Compétition de la Fédération espagnole, devront juger si l’attitude de l’Anglais envers l’arbitre justifie une suspension importante. En fonction de la décision, Bellingham pourrait se voir infliger jusqu’à 12 matches de suspension, un coup dur pour le joueur et pour son équipe.
Cependant, un précédent pourrait jouer en faveur de Bellingham. Lors d’une interview en 2018, Cristiano Ronaldo, alors joueur du Real Madrid, avait exprimé sa surprise face à la sévérité des sanctions pour ce genre de propos. Le quintuple Ballon d’Or avait déclaré : « En Angleterre, les joueurs disent « fuck off » aux arbitres et les arbitres ne considèrent pas cela comme une insulte. Ici, ils vous renvoient dehors. Ça doit être un peu plus flexible. » Une remarque qui pourrait amener les instances à faire preuve de clémence envers Bellingham, d’autant plus que le joueur espagnol a eu droit à un traitement différent en fonction des normes culturelles dans chaque pays.
L’incident de samedi n’est donc pas qu’une simple expulsion, mais un sujet qui pourrait mener à des débats sur la manière dont les arbitres et les fédérations traitent les comportements des joueurs envers eux. Le comité de la Fédération devra se pencher sur cette affaire et décider si une suspension aussi sévère est justifiée, ou si un certain degré de tolérance doit être accordé en fonction des circonstances. À suivre…
