Mila / Commémoration : Colloque annuel du Cheikh Moubarak El Mili

Par : Abdelouaheb.F

C’est le slogan :  » Le discours politique et son rôle dans l’affirmation de l’identité nationale » que le wali de Mila a donné le coup de starter du colloque annuel du cheikh Moubarek El Mili, sous le haut patronage du ministre des affaires religieuses et des wakfs. Plusieurs conférences ont eu à dispenser de nombreuses communication , à savoir  la communication intitulée  » La réalité de la référence religieuse en Algérie’ , assurée par le docteur  Dhir Hamadou , professeur à l’université El Emir Abdelkader des sciences islamiques de Constantine, « référence jurisprudentielle » , dispensée par le docteur Mohamed El Arbi Chaichi et la conférence intitulée  » Le rôle de l’Imam Abdelhamid Ibn Badis dans l’ancrage des valeurs religieuses et la conscience nationale. Mebarek el Mili ou Moubarak Mohamed ben Moubarak al-Mili al-Hilali, désigné par el Mili, né le 26 mai en 1889 à El-Milia dans la Wilaya de Jijel en Algérie et mort le 9 février 1945, est un écrivain, militant réformiste et nationaliste algérien. Il fut membre de l’Association des oulémas musulmans algériens dont il devient un membre influent. Il fait ses études primaires à El-Milia, puis continue sa formation à l’Université Zitouna de Tunis. Par la suite, il retourne en Algérie pour se consacrer à l’enseignement et propager ses idées, surtout anticolonialistes. Il fut l’un des réformistes qui s’intéressèrent à la diffusion du savoir dans les milieux populaires algériens à travers la création d’écoles et la prédication ainsi qu’à l’instruction de la femme afin de la protéger sur le plan moral considérant que le danger réside dans l’ignorance de la femme. D’après lui, la femme est la base de la société et doit être instruite. Il adhère au parti de l’Association des oulémas musulmans algériens. El Mili est connu comme étant le philosophe de l’association, il écrit en arabe et est également historien. Il meurt le 9 février 1945, à la suite d’un diabète contracté dans son jeune âge et qui s’est aggravé à l’annonce de la mort subite de son ami et maître Cheikh Abdelhamid Ben Badis.