OUM EL BOUAGHI : L ‘AFFOLEMENT DES CITOYENS SUR LES MARCHÉS, L’HUILE VICTIME DE LA RUMEUR RELAYÉE PAR LES SPÉCULATEURS ET AUTRES MÉDIAS.

La rumeur déclarée ces jours-ci se rapporte pour l’instant rien que sur le manque de l’huile de table et l’augmenta- tion des prix sur presque tout ce qui est produit de consommation. La rumeur et propagande ont bien commencé une dizaine de jours avant la fin de l’année 2021.

Notre correspondant qui était présent ce jour-là au niveau d’une supérette du quartier dans laquelle il faisait ses emplettes quotidiennement a pu avoir entendu dire par le propriétaire de ce magasin : « Profiter maintenant car les prix de l’huile, sucre, pâtes, café, et autres produits de première nécessité, ainsi les produits d’entretien ménager vont connaître des augmentations et ce à compter du 1er janvier 2022 « .

Effectivement et sans que les pouvoirs publics en décident véritablement s’il y’a augmentation des prix ou non sur les produits de large consommation, notre reporter curieux qu’il est a bien voulu vérifier si la rumeur a eu son effet, s’est rendu sur plusieurs supérettes et là, il a constaté de visu que les citoyens ont collaboré aux propos de la propagande tenue il y’a quelques jours achetant sans dire mot, (les prix ont augmenté).

La tension sur l’huile de table et autres produits est de retour, constatée au niveau de tous les commerçants et autres supérettes du moins ici au niveau de la wilaya d’Oum El Bouaghi et dans la capitale des Haraktas, Ain Beida en particulier.

 D’après les informations nationales télévisées d’avant-hier données à 20 h et selon les hautes autorités du pays, il n’y a pas de pénurie mais plutôt une forte tension sur ce produit à large consommation, et nient toute autre augmentation sur les autres produits.

 » Ce sont et la spéculation et les fausses rumeurs déclenchées ici et là par les fauteurs de trouble et les commerçants véreux qui cherchent à déstabiliser la tranquillité des citoyens et qui sont derrière les problèmes de l’offre et la demande en raison d’une forte demande par les citoyens sur ce produit de base  » ont encore affirmé les autorités au cours de leurs interventions médiatiques.

Selon toujours ces mêmes responsables cette propagande sur le manque de ce produit qu’est l’huile de table semble toucher seulement quelques wilayas de l’Est Algérien ou la mafia d la spéculation sur les produits de base demeure leur point fort pour gagner malhonnêtement de l’argent et faire une richesse au détriment du pauvre citoyen.

Afin de mettre fin à cet état de fait et qui refait surface à chaque fois et à chaque fin d’année et au moment où on parle de la finalisation du bilan financier de l’État, il faut une véritable étude et une réelle planification de marché pour cerner en toute sérénité les raisons exactes de ces troubles fêtes sur la disparition subite des produits alimentaires de base, comme la semoule, la farine, l’huile de table, et le lait en sachet des étals. 

Aussi il faut signaler la situation d’affole- ment qui s’empare des citoyens qui sous l’effet de la forte rumeur relayées même fausse et sans fondement sur le manque de tel produit ou de telle marchandise, le laisse croire à une pénurie, et l’oblige sans réfléchir à s’approvisionner sans modération, d’où cette pression ayant impacté directement le marché comme dans certaines wilayas heureusement pas toutes.

En spéculant sur ce produit de base les commerçants véreux et assoiffés de gain facile cèdent le bidon de 5 litres d’huile alimentaire à 780,00 DA et parfois vendu à 800,00 DA et de surcroît en cachette que le client accepte sans rechigner bien que le prix fixé par l’État reste toujours de rigueur, 650,00 DA. 

Et là il faut parler aussi de la vente concomitante, « C’est à prendre ou à laisser  » tel est le nouveau slogan des commerçants, sachant bien que cette pratique commerciale est illicite et interdite. 

Tant que les lois de la République ne sont pas respectées et appliquées dans toute leur rigueur et leur sérénité et que les sanctions tant administratives, financières et judiciaires ne seront pas appliquées à ce genre de commerçants indélicats, il ne faut pas s’attendre à un changement et les mauvaises habitudes resteront inchangées. À cela il faut et la rigueur et les grandes sanctions.

Il faut bien se rappeler de l’année passée juste à l’approche du mois sacré de ramadan ou de grosses quantités de diverses marchandises semoule, huile, farine, sucre, raisin sec et pruneaux …ont été découvert stockés dans des entrepôt suite à des visites d’inspections des hommes de la loi gendarmerie nationale et ceux de la sûreté nationale à travers toute l’Algérie.