Actualités Monde 

Les universités belges mettent fin à leur coopération académique avec des institutions israéliennes

Par : Amani H.

Vendredi, plusieurs universités en Belgique ont annoncé la fin de leur coopération académique avec des partenaires israéliens, en réaction aux récentes violences à Gaza et en Cisjordanie occupée. Cette décision a été prise en raison des violations présumées du droit international humanitaire et des crimes de guerre, notamment en ce qui concerne les événements dramatiques à Gaza, rapportent des médias locaux.

Le Conseil Interuniversitaire Flamand (VLIR) a publié un communiqué affirmant qu’aucun nouveau projet de collaboration ne serait lancé avec les institutions israéliennes. En revanche, les collaborations existantes continueront, mais elles feront l’objet d’une évaluation continue en fonction du respect des droits de l’homme.

Une pression croissante de la communauté académique

Cette décision fait suite à une lettre ouverte signée en janvier par des milliers d’étudiants, de professeurs, de chercheurs et d’autres membres du personnel universitaire belge. Dans cette lettre, les signataires avaient appelé les universités belges à « rompre tous leurs liens » avec les institutions israéliennes, soulignant que les récentes attaques à Gaza et en Cisjordanie occupée justifiaient une telle rupture.

Le VLIR a précisé que le monde académique porte une responsabilité particulière dans ce contexte, soulignant que les universités peuvent jouer un rôle essentiel dans la reconstruction des institutions éducatives et de recherche à Gaza. Cette déclaration intervient alors que la situation à Gaza continue de susciter des réactions internationales vives.

Appel à la Commission européenne

Dans son communiqué, le VLIR a également réitéré sa demande à la Commission européenne de publier des lignes directrices permettant aux universités participant à des consortiums de recherche financés par l’Union européenne d’évaluer si leurs partenaires israéliens sont impliqués dans des violations des droits de l’homme.

« Nous suivons de près cette situation et poursuivrons le dialogue avec la Commission européenne sans relâche », a déclaré Jan Danckaert, président du VLIR. Cette initiative met en lumière les préoccupations croissantes au sein du milieu académique européen concernant les implications des collaborations avec des institutions israéliennes, particulièrement dans le contexte de la guerre en cours à Gaza.

Le dialogue autour de cette question s’intensifie, avec une pression croissante sur les institutions académiques européennes pour qu’elles réévaluent leurs partenariats en fonction des critères de respect des droits de l’homme et du droit international.

Articles relatifs

Leave a Comment