Le quintette « Aurora Nealand et Inquiry » enflamme Alger avec un concert de jazz exceptionnel
Par : Amani H.
Le groupe américain « Aurora Nealand et Inquiry Quintet » a offert au public algérien un concert mémorable ce samedi soir au Théâtre national algérien Mahiéddine-Bachatarzi (TNA), dans la salle Mustapha-Kateb. Composé de talentueux musiciens de la Nouvelle-Orléans, le groupe a captivé son auditoire pendant plus d’une heure, présentant une série de pièces de jazz traditionnel, imprégnées de sonorités des Caraïbes et de l’Amérique du Sud.
Sous la direction de la saxophoniste et interprète Aurora Nealand, l’ensemble a brillamment interprété des compositions légendaires du répertoire jazz, tout en rendant hommage à de grandes figures comme Duke Ellington, John Beasley, Alain Jean-Marie, ou encore Jacques Brel. Vêtue d’une élégante veste « Karakou », vêtement traditionnel algérien, Aurora Nealand a enchanté les spectateurs avec son interprétation magistrale, notamment du célèbre « Ne me quitte pas » de Brel, réarrangé en hommage à Nina Simone.
Les membres du groupe, dont John Maestas (guitare), Tanner Guss (tambour), Matt Booth (basse) et Steve Lans (trompette), ont ajouté leur touche personnelle, créant une atmosphère vibrante et interactive avec le public. L’enthousiasme de l’audience a été palpable, chaque morceau étant salué par des applaudissements chaleureux.
À l’issue du spectacle, les musiciens ont exprimé leur gratitude pour l’accueil exceptionnel qui leur a été réservé à Alger, soulignant la qualité de l’accueil et l’énergie du public. Ils ont également partagé leur bonheur de pouvoir se produire pour la première fois en Algérie, un moment qu’ils qualifieront de « fabuleux ».
Présente lors du concert, l’ambassadrice des États-Unis en Algérie, Mme Elizabeth Moore Aubin, a également exprimé sa satisfaction d’avoir permis au public algérien de découvrir ce groupe exceptionnel et de savourer un moment unique de musique jazz, un véritable voyage sensoriel aux accents internationaux.
Ce concert, qui marque la première performance du quintette en Algérie, a ouvert une porte musicale vers l’âme du jazz traditionnel américain, renforçant encore les liens culturels entre l’Algérie et les États-Unis.